lundi 9 décembre 2024

DIVINATION

 

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Le groupe Zoophilia Pride demande de décriminaliser le sexe avec les animaux, et appelle le mouvement LGTBQ+ à ajouter un Z à son nom. 

C’est-à-dire une extraordinaire loufoquerie qui prend corps dans les termes mêmes où je l’avais imaginé il y a plus de six ans dans l’émission CCBF N°1, mise en ligne le 17 septembre 2018. 
 Voici ce que nous augurions avec prescience : 

 Les bobos parisiens ont pour leurs idoles à quatre pattes des tendresses d'ange; ils se sentent plus proches parents de leurs cabots chiant partout, chiant sans cesse sur le bitume, que des bouseux dans leur champs. 

 Mais les vrais amants des toutous, ceux que l'on nomme les zoophiles, sont toujours discriminés. Je ne voudrais pas chercher la petite bête aux autorités mais pourquoi n'est il pas encore permis à un zoophile sincère de traîner Toutou à l'autel ? 

 Cependant il faut espoir garder, personnellement je mise sur la nouvelle tendance Végan à considérer nos amies les bêtes comme nos sœurs, et que le fait de les manger équivaudrait à une sorte de cannibalisme encore plus odieux.
 Ce courant de pensée hébété ira je pense jusqu'à proposer la légalisation du mariage inter-espèces. J'y crois ma chèvre amie. Les copulations entre des femelles humaines avec des chiens, des ânes ou des chevaux sont d'ores et déjà banales chez le pornocrate, et le resserrement des liens sexuel avec le chaînon manquant est devenu la norme.
 On voit aussi maintenant dans les défilés très gais, des type à quatre pattes suant dans leur strings en simili-cuir, et tenu en laisse devant des enfants. Comme eux les choses avancent. On progresse.
 On voit aussi des cabots, en tant qu’intervenants à la tribune des meetings étudiants d'avant-garde.
 Selon moi le LGBTQIA+ va se bientôt se prolonger d'un Z bienvenu, et urgent, d'un Z qui veut dire, non pas Zorro, mais ZOOPHILE ! 

 Bien que ce terme de zoophile puisse sembler quelque peu offensant pour les bêtes, comme si leur place naturelle était au zoo comme celle de la femme à la cuisine. Cette appellation non contrôlée pourrait, qui sait, dans un avenir proche, ainsi que mademoiselle, ou père et mère, se voir atchung verboten, en tant que stéréotype du patriarcat blanc humano-normé. Nous verrons. 

 Ce courant qui reprend du poil de la bête vient de loin, par transhumance. Je ne voudrais avoir l'air de mélanger la chèvre les chounes, mais au milieu des années 90 trois fléaux majeurs sont apparus : Le Portable insupportable, le String ostentatoire, et l'explosion démographique des chiens.
 Le stade informatique du capitalisme passait à la vitesse turbo connectique transformant tout un chacun en une cabine téléphonique ambulante. La Dinde connectée qui gesticule et le babouin augmenté, avec des fils qui lui sortent des narines des oreilles et qui braille ses borborygmes à tous les échos avec sa voix explosive faite pour s’interpeller dans la Savane ou se héler dans les jungles assourdissantes de cris d'animaux, furent les premiers adeptes. Ou : quand le summum de la technologie se relie à l’arriération la plus abrutie.
 Intuitivement, sans bien savoir pourquoi, la concomitance d'apparition du string, du clébard et du portable me sembla bien plus qu'une simple coïncidence temporelle. C'était l'apparition indivise d'une même chose sous des aspects différents, j'avais le sentiment d'une correspondance au sens baudelairien. Mon intuition ne me trompait guère. 

 Nous le savons, le gauchisme est l'aile extrême, la fraction hystérique de l'idéologie. Ce que veut le capital le gauchiste le veut jusqu'au crime ! Le Pouvoir veut il restreindre la consommation de viande du pauvre ? Aussitôt le gauchiste se fait végan, exige qu'on soit végan, attaque les bouchers avec des feuilles. (Feuille est le nom du hachoir utilisé par les bouchers pour débiter et aplanir la viande.) 

 Et puis il y a la grande invention météorologique du réchauffement anthropique. C'est à dire le Culte caniculaire. Or Canicula est l'étoile principale de la constellation du Grand Chien, nommée aussi le chien d'Orion.
 La distinction entre hommes et bêtes s'estompe, comme entre hommes et femmes et c'est très heureux. Quelle différence au fond, entre eux et nous. N'ont ils pas comme nous des yeux pour pleurer, des gueules pour rire, des nez pour se renifler le fondement, et ce dernier pour adhérer à la Confrérie qui ouvre les sphincters du Pouvoir !
 Que sommes nous de plus, dans le fond, que des rectums verticaux ? Il faut avancer avec son temps et le troupeau. 

Légalement on pourra un jour se marier avec son chien, riez si vous voulez, rira bien qui rira le dernier.


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Plus y a d'arabes, plus y a de chiens. C'est pas le grand amour entre eux.

a.c

Anonyme a dit…

Mais que dirait ce cher Julius s'il était encore de ce monde ... ?! Il trépasserait instantanément sans aucun doute. Et dire qu'il a raté de son vivant ces chères joyeusetés. J'en éructe de malheur.