samedi 11 décembre 2021

Scholies

§. Les Confinements, les Variants, les Vagues qui succèdent aux vagues, les QR code, les petits bouts de bois dans les narines pour prendre le train, on sentait bien que tout ça n’aurait qu’un temps. C’est à Vienne que reviendra l’honneur d’ouvrir le Bal de clôture du Grand Opéra comique mondial, avec l’annonce de l’obligation vaccinale, et en Australie le pays des grands espaces que s’ouvrent les premiers camps de concentrations. 

 §. Minuit sonne, réveillez vous madame, temps est venu d’être authentique et de cesser les badinages, quand sonne l’heure sombre en rester aux préliminaires est une attitude d’impuissant.
 Choisissons, crainte de périr tout à l’heure, d'entrer dans l’épaisseur des entendements la fine lame de notre politique, car il est fin d’être ultra, et grossier d’être spéculatif devant le Couperet. 

§. Certes, il nous est encore permis de processionner et de débiter des tartines sur les rézo socio. Nous sommes là, encore un peu peinards, on ne peut plus pénétrer dans un rade sans ausweiss ni s’envoler vers les soleils de pâques où les ciels de Bethléem mais qu’est ce que ça fout, tout est bien, on peut encore promener le chien.
 Et puis on va pouvoir voter comme en Amérique ! Une période électorale est toujours un summum de judéo-crétinisme, une extinction généralisée de l'intelligence, même les meilleurs n'en sont pas exemptés.
Universelle est l'arnaque colo-électorale, le passage dans l'Isoloir, comme dans une IRM pour, en son âme et conscience se choisir un Pitre...

 §. – N’est il pas curieux, monsieur l’abbé qu’avant d’entrer franchement dans l’Enfer il faille en passer par le purgatoire de la saison électorale, serait ce miséricorde divine pour graduer les effets, préparer les âmes ? 
– Il n’y a plus de miséricorde divine, mon fils, finit hic deo ! Car ce Monde s'est retourné il est Dé-mon. 

 §. Notre système immunitaire est notre idiosyncrasie génétique ; la science médicale l’appelle « l’antigénique du soi. » Elle est le sanctuaire, le saint du saint, l’en- Je, notre ange gardien.
 L’ARN messager injecté dans votre corps sera le facteur de la pire nouvelle, pour chacune de vos cellules à laquelle elle ne pourra se soustraire : fabriquer en série de la protéine Spike ! Spike ! Spike partout ! Une prolifération de Spike, un envahissement de votre économie physiologique de Spike.
 À l’intérieur des cellules devenues usine à Spike seront consumés par cet excès de production, ce qui se traduira à l’échelle corporelle globale par l’inflammation des tissus. Des Inflammations locales, traitables, mais qui, un peu plus tôt, un peu plus tard, détruiront votre vie, aussi sûrement que le capital a détruit l’écosystème terrestre.
 Telle sera la fatalité des pseudo-vaccinés, aucun n’échappera à ce sort funèbre.

 §. Mais seul notre sort sera tragique. Le contraire de la comédie ce n’est pas le sérieux, mais la tragédie. L’accélération entropique de l’expansion de la tyrannie pharmacienne nous précipitera après les enfermements domiciliaires, dans des camps de concentration, où nous serons traînés par la même soldatesque qui a opéré dans la fosse du bas-catalan, jusqu’aux pieds des salopards en blouses blanches qui vont nous aboyer dessus comme ils aboyaient dans le poste :
 —  Alors tu consens enfin à te vacciner, salaud de complotiste ?
 — Jamais ! maudit Esculape ! 
Jamais nous ne consentirons à laissez pénétrer dans notre ADN du concentré de ce pouvoir de l'ordure!

  §. La violence révolutionnaire n’était pas seulement une pratique, c’était aussi une vision du monde. Il faut d’abord la contenir en soi. Oh ce n’est pas avoir un tempérament violent, ni un goût pour la violence, comme celui de la plupart des gens qui nous pourrissent la vie depuis le Grand Remplacement, qui ne sont que des hystériques fils du matriarcat et de la théodicée. Du meilleur du monde possible.
 Mais c’est posséder en soi la plus grande Tragédie !
Que l’arme de la critique ne saurait remplacer la critique des armes, est un fait, mais il est bien évident que l’arme de la critique n’a pas même été forgée ! Nous n’avons plus le temps de papoter sur ce qu’il faudrait lire pour se donner l’illusion de l’action, quand l’action se s’armer et la considération de son impossibilité est la seule connaissance valable.
 Le temps des apprentissages est clos. Le plein est fait, roule mon fils, il faut partir.

 §. Certes nous sommes tous des morts en sursis, et sans doute la société des hommes pousserait les plus lucides à vouloir en finir au plus tôt : mais le comique c’est que ce sont ceux qui souhaiteraient vivre le plus longtemps, ceux qui tremblent comme des feuilles qui risquent de tomber le plus vite.
Ceux qui croient vivre dans le meilleur des mondes possibles, devraient être amené à le quitter au plus tôt.
 Redisons le, tout ça était une vraie Comédie ! Les yeux ronds riboulant de stupidité au dessus des masques de chirurgien, les distances réglementaires entre deux anus, les soudains bonds stupéfiants de vitalité de vielles mamies devant un masque mal ajusté!
Le bétail urbain entassé dans le métropolitain les uns sur les autres pendant que les PORCS (patrouilleurs officiels du respect du confinement sanitaire), se précipitaient hors de l'hélicoptère posé sur la dune vers des promeneurs venu respirer l'air du large...
Quelle comédie ! Une comédie ratée, je vous l’accorde, et qui ne faisait rire personne, mais laissait les vrais individus encore libres de refuser de laisser l’État, les Tas d'Ordures, pénétrer dans son sang ! Jusqu’à présent, hormis le sort fait aux enfants, tout était Farce ! 
Et drôle, et combien plaisant de voir le « petit patronat » se tordre les mains, un régal. Le tout petit capitalisme en train de râler, et les partisans du tout petit capitalisme, les petits esprits d’une manière générale, qui ânonnaient Big Brother ! Ils étaient « populistes » les pauvres simplets, c’est-à-dire qu’ils voyaient le pouvoir du Capital comme une Volonté mauvaise qu’il suffirait de changer par un meilleur Vouloir. 
Cependant qu'il faudrait vouloir tout raser, et passer comme un Vandale, ne laissant pierre sur pierre de ce Mouroir, de cet Asile, de cette Porcherie.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Le monde en verlan c'est démon.

Chaleureusement Monsieur Niesche

a.c

Anonyme a dit…

Du grand Félix.
Quel magnifique texte, d'une lucidité impitoyable.
Fraternellement à toi,
Henri

Anonyme a dit…

Le capital ne fait que singer le vivant.

a.c

Dominique a dit…

Texte superbe effectivement.
Dominique

Anonyme a dit…

Bonjour Monsieur Niesche.
Conseil de lecture d'un jeune con.
Lisez Qu'est-ce que l'hypnose? de François Roustang. Rien n'a été écrit jusqu'à présent de plus fin( enfin ds ce que j'ai croisé bien sur) sur ce qu'ils appellent "l'antigénique du soi". François a écrit plusieurs ouvrages.
Mais qu'un seul livre comme il disait; celui la!

Très chaleureusement!

a.c

Galla...Le Galleux a dit…

Remarquable comme d'habitude, sauf que les camps de concentration nous étaient bénéfiques. Ce sont les Goulages qui ne l'étaient pas !
J'attends de vous LE papier sur Jean-Michel Scrogneneux ! Notre Brigitte nationale qui a supplanté Bardot ! Elle est le comble du ridicule ! Ni vous, ni moi, n'aurions pensé à une telle déchéance !