jeudi 26 mars 2020

L’écrou totalitaire II

 Fragments asphyxiés 

§.  À soixante ans passés je tiens un journal de la quarantaine, mais ça ne me rajeunit pas. Confiné comme un malade contagieux, je suis malade du confinement, et cette maladie je la voudrais contagieuse.

§. L’étau ne se desserra pas de lui même, les crans n’ont pas de désengagement, il faudrait les briser par la violence pour se libérer de la contrainte. Seules de dures mains plébéiennes armées de masses le pourraient. Autrement dit, ce totalitarisme sanitaire, qui est un cran supplémentaire, mais prévisible depuis l’État d’urgence, sera sans retour légal.

§.  S’armer de Patience ne remplace pas l’impatience de s’armer.

§. L’ombre de Pinochet était visible derrière la carrure fluette du trader de Rothschild. Je m’honore de l’avoir déclaré d’emblée lors de l’émission L’heure la plus sombre n°77 – Émission du 7 mai 2017, spéciale soirée électorale. Même chose à la tribune des 10 ans d’E&R : « Nous n’avons pas cinq ans » ai-je dit dans les fou-rires mal contenus, en réponse aux graves personnages qui se projetaient électoralement dans l'après-micron, en 2022 !

§. Celui qui se fie aux seules lois fondamentales de la thermodynamique sociale et nullement aux conjonctures mouvantes, changeantes, celui qui voit dans les profondeurs, et non l’écume des vagues, aura finalement raison devant les superbes surfeurs de l’Actualité, qui eux ne sont pas susceptibles du ridicule immédiat.

§.  Je lis  : « Celui qui a eu les faveurs de 66 % des électeurs le 7 mai 2017 », dans un artik qui parle de sondages de popu-hilarité. Extraordinaire comme les zélés zélectoralistes sont bornés par leurs œillères ! Ils ne connaissent même pas la seule utilité d’une élection qui est d’être un sondage fiable.
2ème tour de l'élection du Virus de 2017 : Électeurs inscrits : 47 568 693. Emmanuel Macron : 20 743 128. Ce qui fait 46 % des électeurs ! Il y eut 66% d'exprimés !

   A ce niveau, ce ne sont plus des divergences mais des dissemblances.
Penser comme BFM TV !  Ou comme Berkoff, un des Frisés du national sionisme, qui lui aussi renie l’abstention.  Son projet, qu’il va rabâchant, est de rendre l’élection OBLIGATOIRE !  Placer l'Abstention, hors la loi, comme un crime.

§. Le culte de l’isoloir préfigure l’acceptation de l’isolation. 

§. On est passé de la communication veloutée, aux menaces voilées, des conseils maternels aux aboiements d’argousins! Les médicastres TV ont mués en surveillants d’asile d’aliéné, la matraque à la main. On devrait vêtir les PORC de blouses blanches pour compenser.
Cinquante années de terreur de la gestapo féministe avec ses chiennes de garde, avaient refoulé sous la carapace caractérielle de la frustration, la personnalité autoritaire. La voilà qui ressort, lâche, déchaînée, hystérique ! D’où l’adhésion à # me too, @ dénonce ton porc !

§. Les sombres racailles qui naguère caillassèrent les P.O.R.C remontent dans mon estime ! Serais je infecté du corano-virus ? Seigneur non ! Les islamo-féministes gauchistes et leur écriture inclusive me dégoûtent au-delà de tout confinement politique.

§  Je ne confine pas mon idée de l’Armée à la bande armée de l’OTAN-france en salopette et famas.

§. Mehra, Charlie, Bataclan, État d’Urgence, Notre-Dame, Macronovirus ! gradation du terrorisme étatique. Covid 19 est la réponse du pouvoir au Gilet Fluorescent. Sa lumière a aveuglé le trader, qui a fait crever les yeux jaunes par le joueur du poker.
Ceux qui font des révolutions à moitié creusent leurs propres tombes a dit Saint-Just. Le trader s’est fait fossoyeur. Il nous enterre vivant.  Dans cette monarchie absolue élective qu’est la cinquième, le pouvoir personnel est si grand que l’analyse psychologique du souverain a autant de pertinence que l’analyse politique.

 §. Tous les gouvernants de la terre transforment l’État en dictature sanitaire, métamorphose nécessaire devant l’effondrement systémique du capitalisme.
Le jeune capitalisme ascendant, dans sa phase dynamique développait les forces productives. C’était un darwinisme économique. Que le plus faible périsse ! Depuis la crise de 2008 on met les faillis sous perfs de liquidités. Est-ce que cette thérapie de vampire a relancé la vitalité du capitalisme ? Que nenni !
Et pourquoi ? Parce qu’il y trop de capitaux, des montagnes de capitaux, qui ne peuvent plus s’investir dans la production de marchandises, puisque les marchés sont rétrécis.
Notre époque est le troisième âge du capitalisme, complètement sénile, dégénéré, femelle, inverti, vicieux, plongeant ses racines dans la pourriture. La racaille d’en bas n’est que le pendant de la vermine dorée au sommet, des spéculateurs, des maffieux, des privilégiés en tout genre vautrés dans la corruption et la déliquescence. C'est pour qu'ils continuent de vivre à l'égal des dieux, jouissant de toutes les joies de la terre, qu'on nous a privé de notre seul bien, la liberté !

 §. « Ce n’est plus le développement, mais l'effondrement économique qui est la stratégie de la Banque » expliquait Alain Soral. On ferme les usines, on désindustrialise afin de détruire la force productive, et au premier chef, la classe ouvrière. La richesse qui s’accumulait par l’exploitation du travail, s’accroît aujourd’hui par la destruction du travail. La crise actuelle n’est que l’agonie du capitalisme en phase terminale, tout le système est en respiration artificielle.

 §. Qu’est ce que l’État, en dernière analyse ? « Une bande d’hommes armés » dit le vieux Marx.

§. Gauchisme, communisme, socialisme, anarchisme…, tous ces ismes de panama sont devenus les appellations débiles des agitations narcissiques. Les nombreuses queues frétillantes de la Bête. La vraie dissidence comme l’a bien vu Soral est de la droite, au niveau des valeurs.
Mais voilà, dans la droite, l’opposition idéologique masquait une conformité plus profonde que celle des gauchistes ! Celle de l’étatisme, la statolâtrie, l’amour des flics, de l’ordre moral, la haine du bolchevisme.
Or, à la surprise générale, pas la mienne comme on s’en doute, voila le tournant étatiste qui arrive.

 §. Hé oui, le capital passe à l’étatisme. Pour ôter la liberté de circulation de tout un peuple rien ne vaut l'Etat ! Y' a pas de flicaille européenne. Chaque gouvernement ne peut compter que sur sa propre administration et sur ses Patrouilleurs Officiels du Respect du Confinement.
L’État féministe, enculiste, shoatique, devient fasciste. Idéologiquement c’est un fascisme yin. Ca paraît absurde, je sais bien, et pourtant c’est ainsi.
La profondeur contre la surface. Si les gauchistes sont « des surfaces qui miment la profondeur »*, les droitards sont profondément simplistes.
*Selon le mot de Nietzche sur les femmes. Car le gauchisme est le crétinisme Yin, le droitard le crétinisme Yang.

§. La religion du PORC : « Je suis l’alpha et l’omega, le premier et le dernier, le commencement de la fin. Voici, je suis venu, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon son crime. Je suis le Pilier de l’Ordre nouveau j’écrase les non conformes, seuls survivront les étroits, capables de ne pas étouffer entre les blocs rapprochés derrière lesquels j’exerce ma toute puissance !

§. Où sont les passés les zantifas ? Du jour au lendemain un fascisme s’installe avec une vitesse exponentielle, et les voilà confinés dans le mutisme. On ne les entend plus japper les petits chiens de pavlov qui courraient se réfugier en couinant sous la robe malodorante de Madame la Présidente, quand ils se prenaient une droite en travers le museau. On manque de masques pas vrai les caniches nains ? Vos loups aux oreilles pointues, vous les avez perdus ? Reste le petit caniche à la niche.
Les antifas sont les gobes mouches du politiquement correct, fait pour crever comme des mouches, car ils n'étaient que les mouches sur le cadavre.

 §. Pour le plus grand nombre la situation est dramatique. Pour quelques uns elle est tragique. Le Drame de la Pandémie ou la Tragédie de l’Europe.
1er Scenario : la mort rôde avec sa faux trempée dans la sanie. Un baiser peut être fatal !  Alors, sous la direction et la dilection d’un Gouvernent débordé mais brave, on se confine ! Longtemps on tient, les temps sont difficiles ! À la fin tout le monde sort, délivrés, on se serre, on s’embrasse sans retenu, enfin ! on pleure dans les bras l’un de l’autre. On sort grandi de l’épreuve. On compte les morts, on commémore, et on tire une morale.

2ème scenario. L’heure de la Dictature a sonné. Pour nous défaire il faudrait des armes et de l’héroïsme. Nous n’avons plus ni les unes ni l’autre. Restait le retrait absolu de leur monde pourri. Mais il n’est possible que lorsqu’il y a la liberté d’aller où l’on veut. Car rester confiné en ses quartiers c’est macérer dans le mondain. Partir ! Là bas ! Impossible.  Temps maudit ! Un pouvoir corrompu jusqu’aux moelles a fait tous les lieux malsains !


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Oui mais, Monsieur Niesche, comme dirait l'autre, la partie n'est jamais finie. Donc comme disait le Bouddha:" Tout ça, ça m'en touche une sans faire bouger l'autre!"
Bien à vous.

a.c