jeudi 9 décembre 2010

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Daniel Cerdan, ne pas le confondre avec Marcel, ex-membre du groupe de choc le GIGN, vient de publier un livre :  Dans les coulisses du GIGN .
Il consacre un chapitre à François de Grossouvre dont il fut le garde du corps émérite.
Pour monsieur Cerdan le suicide de son patron ne fait aucun doute.
Rappel :  le 7 avril 1994, Marie François Durand de Grossouvre alors âgé de 76 printemps,  industriel et conseiller intime de François Mitterrand, peu avant 20 heures, dans le silence de son bureau feutré au premier étage du palais de l'Elysée se loge dans la cervelle une balle de 357 magnum.
Pan !
Aussitôt une ardente querelle va s'engager sur la vraisemblance de ce prétendu suicide.
Il faut dire que l'avant veille le Premier ministre, ce dernier s'est tiré une balle dans la tête au bord d'un canal nivernais

Le pamphlétaire meurt le matin du 12 janvier 1997, alors qu'il circule à vélo (bien qu'à moitié aveugle), sans que personne n'ait été témoin de l'accident. Peu de temps après la découverte du corps, il a été constaté que le coffre-fort de sa chambre de l'hôtel — qui contenait des photocopies de documents concernant François Mitterrand et Roland Dumas — avait été vidé. Son appartement parisien avait également fait l'objet d'une visite semblable.


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