samedi 30 juillet 2011

Bagatelles sur un massacre


§ - « Ce soir, les rues sont remplies d’amour », a déclaré le prince héritier Haakon, le Bien Nommé, lors de l’hommage aux assassinés. Ha ! qu'il est con, con, qu'il est con ! comme on dit à Toulouse.
Remplir les rues d’amour quand les corps criblés de balles de 80 des siens, tous âgés de 14 à 18 ans, remplissent des sacs plastiques, en attendant d’aller pourrir sous terre, c’est cracher dans leur tombe encore ouverte.
Mais son Altesse s’est trouvée largement débordée sur sa gauche dans le philistinisme dégoulinant, par le dirigeant des jeunes travaillistes, Eskil Pedersen, et qui se trouvait sur l’île de la Mort au moment de la fusillade : « Nous ne nous souviendrons pas de nos morts avec douleur. Nous nous en souviendrons avec le sourire. »
Se placer déjà, prématurément, au-delà des siècles, transcender le moment présent, quand les cadavres sont encore chauds, que les manipulateurs ricanent dans les coulisses, c’est se la jouer comme on dit, ne rien ressentir d'authentique et être tout entier dans la pose.
Pareille facticité prétentieuse n’est pas fille de l’aveuglement mais de la lâcheté. C’est voler au secours des très concrets responsables sous le vil prétexte de combattre une abstraction : la haine.
D’ailleurs la haine est un sentiment très nécessaire, qui conduit à la lutte, et évite le ressentiment qui est la haine recuite des impuissants.
Ne plus savoir se battre efficacement, ne plus riposter à hauteur de l’agression, y a-t-il plus épouvantable preuve de notre déchéance, avec son fatalisme moraliste qui est sa marque la plus insigne.

§- Rien n’est plus contraire à la dignité humaine que ces monstrations sirupeuses collective d’hâmur universel.
À ceux qui tiendrait ces paroles pour dénuées de cœur, je répondrai qu’au contraire ce sont ces monstrations qui révèlent un manque de cœur, au sens cornélien, du cœur foyer brûlant de l’indignation et de la soif de justice.
Qui appelle au duel avec l’ennemi physique et non au prêchi-prêcha contre une fiction.
Exiger que toute la lumière soit faite ! Faire pression sur les flics et les juges : clamer le nom du vrai coupable, tenir ferme la rue. Seul moyen que ces jeunes ne soient pas morts comme des sous-chiens, pour rien.
Que penser d’un cœur battant à l’unisson d’un pays tout entier si il finit au fond par battre le rappel pour une cause que chacun voudrait voir disparaître ?
Que c’est un cœur de veau, et non un cœur de lion.
De veaux faits pour l’abattoir et non pour la lutte qui est la loi de la vie. L’espèce humaine n’a jamais été une espèce domestique sinon il n’y aurait pas eu l’Histoire.
Bien sur il y a un temps pour pleurer, ensuite un temps pour comprendre. La passion de comprendre, seule parvient à transfigurer la nature humaine : les naïfs se réveillent, les grégaires cessent de bêler, les aveugles recouvrent la vue.
L’être politique est l’être moral. L’être sentimental est sans armature morale.

§- À cet égard, pour répondre un tant soit peu au besoin d’en découdre de la minorité qui ne se satisfera jamais de belles paroles, et voudra lier des actes aux paroles, on a créé ce qu’en terme d’artillerie on nomme un faux objectif.  Imputer le crime à une extrême-droite mythique et largement phantasmée pour ressortir l’antienne des zeures les plus sombres.
Aussitôt, le MRAP s’engagera en rugissant dans cette voie. Au mépris des faits, donc des victimes, il a essayé de vendre son sale petit fonds de commerce craseux.
Le responsable ? Un norvégien de souche, d’extrême-droite, fondamentaliste chrétien. On insiste : un grand blond et aux yeux bleus. Comme un Soral plus jeune ? Comme votre serviteur en plus grand ? Le bon casting du salaud ordinaire dans tous les films actuels d’Hollywood.
J‘ai même lu ça sur un site féministe : « trop blond, trop blanc, trop chrétien, on l’aura deviné, c’est le trop-plein qui déborde et ne fait que ça. » « Après tout, ces Scandinaves sont encore dans leurs drakkars à remonter les fleuves en quête de rapines et de massacres. »
Le racisme anti-blanc dans toute sa splendeur.

§- Je ne peux pas faire un article démonstratif, c’est au dessus de mes compétences, et je ne veux pas me gaspiller dans un exercice qui est a la portée de quiconque se sert de la froide logique de Sir Arthur Conan Doyle.
Les incohérences de la version policière se pressent en foule. Telle l’impossibilité physique de monter un pareil double attentat sans complices, que la promptitude de la flicaille à affirmer le contraire vient étayer d’une preuve supplémentaire.
Qu’en savent elles les damoiselles désarmées de la maréchaussée de là bas ? Ont elles soumis le tueur à de savantes et compliquées tortures pour le faire parler ? Ont-elles commencé par effacer son sourire de mégalo satisfait ? Par écraser le sentiment de toute puissance de ce misérable sadique, intellectuellement indigent, shabbat goyim qui continue de pavoiser la tête haute, franc maçon qui fait le fanfaron dans les loges pénitencières, avec wc, télé et accès internet ?
En un mot ont-elles agi en rapport avec un tel crime, pour empêcher les complices de fuir ?
De toute façon, même dans le cas bien improbable où il aurait agit seul, à côté d’une dimension individuelle dans tout acte de ce type existe une dimension générique. Ce sale individu est une loupe grossissante : quand on étudie soigneusement son caractère et son idéologie, on découvre au fond d’une mare rouge de sang, une minuscule algue bleue, en forme d’étoile.

§- On l’aura compris je suis de l’opinion de María José Lera de Séville, et de Gilad Atzmon de Palestine occupée :
« Je ne suis pas en mesure, à présent, de fermement montrer du doigt Israël, ses agents ou ses sayanim [juifs de la diaspora opérant pour le Mossad], mais la synthèse des informations peut suggérer qu’Anders Behring Breivik pourrait en effet, avoir été un Goy Sabbat. Dans son contexte judaïque classique, le Goy Sabbat est là pour accomplir certaines tâches mineures que les juifs ne peuvent pas entreprendre pendant le sabbat. Mais dans la réalité sioniste, le Goy Sabbat tue pour l’Etat juif. Il peut même le faire volontairement. Admirateur d’Israël, Anders Behring Breivik semble avoir traité ses compatriotes de la même manière que l’armée israélienne traite les Palestiniens. »

§- À qui profite le crime ? demande l’Attila de la pensée, l’homme qui euthanasie plus vite que son ombre.
N’est-ce pas suffisamment signé, contresigné, validé, tamponné, homologué ? Cette boucherie est cachère 100%, elle a le cachet cacherout, la Mitsva sioniste la plus irrécusable.
Le tueur est allé faire un carnage dans une réunion pro-palestinienne qui revendiquait le boycott de l’état hébreu ! Que faut il de plus ?
Pour ceux qui doutent, il faut lire, il faut avoir le courage de lire jusqu’au bout les vrais, les seules manifestations de la Haine légale.  Je parle des commentaires sur les sites ordinaires de la communauté.
Voilà des gens qui ne seront jamais poursuivis par le MRAP. Et qui se félicitent, se congratulent, se réjouissent devant les cadavre de jeunes gens bestialement assassinés.
Exemples :
J’ai cru qu’un attentat du genre, les calmerai dans leur politique et vision pro arabe. J’vois qu’ils restent toujours aussi cons ! «
Il était grand temps que ces hanséatiques soient touchés dans leur chair en voyant un quartier entièrement ravagé et une dizaine de morts…comme ce fut le cas plus d’ une fois a Tel Aviv ou Jérusalem ils vont peut etre enfin se réveiller ?? … »
- Ou celui là signé Chantal : « Apres une pareille flamblée les hommelettes vont être drolement refroidi ! Une flottille pour la Norvège ? »
- « Nous avons une bande de gens qui haïssent Israël, qui se réunissent pour une conférence appelant au boycott d’Israël, dans un pays qui haït Israël… Donc ce n’est pas correct, pas gentil, vraiment une tragédie pour les familles, et nous condamnons l’acte lui-même, mais de là à en pleurer ? Allons ! Nous, les juifs, ne sommes pas chrétiens. Dans la religion juive il n’ya aucune obligation à l’amour ou au deuil de l’ennemi ».
« Les criminels d’Oslo ont payé ».
« Il est stupide et diabolique de ne pas souhaiter la mort pour ceux qui appellent au boycott d’Israël ».
Il faut lire ces propos empreints de haine pour la charge explosive qu’ils contiennent. Car tel sont, dans le monde réel, ceux qui se congratulent sur les cadavres de nos enfants.

§- Terminons par une autre canaille, Benoît Hamon :
« Si ces jeunes sont morts, c’est parce qu’ils étaient socialistes. La plupart d’entre eux étaient des militants de gauche et ont été tués par un homme convaincus par les thèses d’extrême droite. »
Non monsieur, si ces jeunes ont été assassinés c’est parce qu’ils participaient à une lutte antisioniste et qu’ils militaient pour le boycott de l’Israël.
Ils ont été tués par un homme convaincu par les thèses ultra-sionistes, et manipulé dans ce sens.
Ses commanditaires ont voulu punir la Norvège, et liquider le plus possible de ces sales antisionistes humanistes d’Europe.

mardi 19 juillet 2011

En me rasant ce matin,

...je vis, avec une netteté suraiguë, les détails des dégâts esthétiques dessus ma gueule, provoqués par le perpétuel sifflement du Maudit, dessous.
« La porte de l’enfer dans l’oreille c’est un petit atome de rien. Si on le déplace d’un quart de poil… qu’on le bouge seulement d’un micron, qu’on regarde à travers, alors c’est fini ! c’est marre ! on reste damné pour toujours ! » écrit Louis-Ferdinand qui a été artilleur.
De cette architectonique de l’ouïe, quand on la casse, ce que j’ai fait, naît l’acouphène, disharmonie auditive qui, à son tour, va briser d’abord la quiétude cérébrale et va finir par disloquer toute la charpente des traits. Mon visage est totalement défait, dissymétrique, effondré.
En outre, la stridence continuelle de cette scie m'use, je vieillis deux fois plus vite. Sisyphe au bout de quelques siècles devait ressembler à Mathusalem.
Tout ça fait un ravage assez spectaculaire.

Comment vais-je pouvoir avec cette nouvelle gueule, continuer à professer une hautaine misogynie ?
Spontanément, tous en me voyant, diront : ah oui, c’est pour ça, le pauvre type il a pas dû être gâté par la nature, à la saison des amours (les filles étant la Nature dans la cité, seul printemps désormais accessible). Car telle est la féminine manière de penser ordinaire.
Or je fus aimé des femmes. J’ai pu en retour longtemps les pratiquer, m’entichant quelquefois, même si je ne pus m’enthousiasmer jamais. L’homme jeune qui serait prêt à faire passer l’Infini lui même dans son amour, se heurtera à l’exigüité mentale de la femme. Car si il est plus difficile à un riche d'entrer dans le Royaume de Dieu qu’à un chameau de passer par le chas d'une aiguille (Luc 18:25),  il est impossible de faire passer son imagination créatrice par le chas si conforme de notre chamelle à mamelles.
Je peux célèbrer la Femme en tant qu‘elle est œuvre d’art, factice, mais les femmes, décidément, je ne les estime pas.
Cependant cette condition d’ex-favori de ces dames, augmentait un peu l'assurance nécessaire qu'il faut pour affirmer au plein jour la protestation virile, même quand elle est, comme la mienne, générique et nullement biographique.

Cela dit, pour en revenir à l’objet futile de ma futile apparence, je trouvais que plaire encore à ce sexe que l'on disait beau et le mépriser ouvertement, c’est un peu comme faire des grimaces quand on se croit bien tourné.
Telle est cette goutte de féminité en ma nature.
Et pourtant je vais continuer. Continuer à écrire contre, contre le présent désordre des choses, contre la femellisation abjecte, contre l’inversion métaphysique, vent debout contre la marée œstrogèniarde, au vent du large, au loin ; loin de l’ergastule gynécocrate et sa morale étroite, fendue et défendue par les Cerbères de garde au méat élargi ; et cela va me demander infiniment plus de courage.
Telle est l'athanor de virilité en ma nature.
félix le lion

samedi 16 juillet 2011

ASSEZ !

Encore un de nos soldats tué pour les narcotrafiquants afghans et cette abjecte classe politique de l’antifrance.
Le second maître Benjamin Bourdet, du Commando Jaubert des fusiliers-marins commandos de Lorient est tombé, tué dans une embuscade dans la vallée d’Alasay.
Honneur à lui.
Assez !

Soldats, officiers, sous-officiers, aviateurs, marins ! Écoutez notre vibrant appel : nous avons besoin de vous ici !
Nos enfants sont poignardés ou achevés à coups de talon dans le visage par la vermine.
Vous n'avez rien à faire en Afghanistan, pas plus qu'en Lybie, cependant que notre terre ancestrale gémit sous une Domination de Sans-patrie appuyée par une occupation tout aussi étrangère.
Chaque militaire a le devoir de refuser de servir une cause injuste : depuis 1945 on nous l’a assez dit !
Soldats ! Voyez cet état-major d’opérette qui se rengorge sur vos cadavres, vendu à l’Otan donc à l’Étranger, et qui ne brille que des ors de la mollesse et de la corruption.
Sic transit gloria mundi .

L'abbé Tymon de Quimonte et Félix. 

mercredi 13 juillet 2011

La Peste brune

Ce soir , nous allons manger les pains de dynamites,  en travers la gueule, vigoureusement balancés par de gentils petits Mineurs artificiers, les mineurs du fonds Taubira.
Ensuite nous sommes allés sur les Champs

C'est l'hallali qui sonne, avant de lancer les bêtes pour la remonte :  Gras de subventions, les huileux négociants en Ouacisme, viennent de se voir offrir tout le Champ-de-Mars afin d’y apparier les amants des blonds monts-de-Vénus et leurs Sans petites-Culottes, pour la prise de la pastille. 
D'ailleurs, le 14 juillet, il n'y a plus que la progéniture de la parentaille regroupée qui fête encore quelque chose... la prise de la Courneuve je présume.
C'est normal, ces récents budgétivores calamiteux "ne sont pas de France, ils sont du Quatorze-Juillet." 

Et puis la « Révolution » n’est-ce pas la « Fête », la grève générale une « rave » party généreuse ?
Car telles sont les nouvelles topiques utopiques des bréneux de la permanente révolutionnaire, rastas albinos qui n'ont pas la grosse tête malgré les plâtrées de bouse de zébu dont ils enduisent leur chevelure.
Il y en aura à profusion, n'en doutons pas, sur le Champ-de-Marx, pour danser la Carmagnole sous leurs bonnets phrygiens multicolores en tricot, qui pendent comme des couches-culottes bien remplies.
Souhaitons leur, charitablement, de se faire encore poignarder ou piétiner par leurs potes, comme lors de toutes ces bacchanales de sang métis.
C’est ainsi que Clio instruit les consciences rétives qui ont de la matière fécale à la place de la matière grise.

On n'est pas là pour se faire piétiner
On est là pour se dandiner.

Les grands frères, beaucoup plus conséquents, iront plutôt incendier les voitures de moins de 250 000 euros, dans les villes et sur les Champs.
Verra-t-on les Verrats de bon ton faire fi du qu’en dira-t-on et mettre de la mort-au-raton ?  Prendre les mêmes terribles mesures prophylactiques raticides que l'an passé ?
Lorsque le boutefeux de l'Intérieur frappant du poing sur la table, avait refusé que le Quatorze soit gâté « par le comportement de voyous sans scrupules » !  Et pris en conséquence, à la stupéfaction générale,  la seule mesure virile qui s'imposait : « Aucun chiffre de voitures brûlées ne sera donné » en pâture à la presse !
Les pyromanes sans scrupules n'auront qu'à bien se tenir.