jeudi 29 avril 2010

ALONZONFRAY !

La chienne de garde Alonzo a grogné, toutes gencives retroussées, contre l'Onfray, Philosophe de café du commerce équitable, au motif qu'il serait « phallocrate. »
La garde-choune a poussé des cris d'orfraie contre cet Onfray jugé affreux au motif qu'il serait  ridicule  de  "chanter l’hédonisme en affichant la tronche impavide d’un pasteur luthérien". 
Elle lui reproche  « d'apporter son obole au backlash machiste qui sévit en ce moment dans les média. »    L'Alonzo a tort de parler de tronche, c’est une grave erreur tactique, pour ce qui la concerne, d’attaquer sur la tronche des autres !  La femme-gencive écrit comme elle rit, découvrant à la place de l'expressivité proprement humaine, un retroussis vagino-gingival.

Quant au fond : Onfray machiste, quelle injustice !  Lui, qui combat toute trace de misogynie dans la métaphysique occidentale !  Qui a débarrassé Nietzsche de ses testicules, avec des ciseaux à broder, afin que les auditeuses de  sous-France sous-culture pussent enfin chiner, festonner, broder au Fils-Maria, en escamotant tous les fils de ce Zarathoustra et ses milles et unes mosaïques antiféministes.

Onfray dit en substance : Nietzsche, c'est pas mal, y’a beaucoup de très bonnes choses, mais ça reste assez moyen, finalement, comparé avec ma grande philosophie dionysiaque aboutie.  Tout ça parce qu’il ne baisait pas suffisamment, parce qu’il était un "petit performeur sexuel". Qu'il  n’avait pas le nez constamment fourré dans... l’entendement de ces dames. Il aurait baisé Lou, il aurait été moins frustré, donc plus génial, presque aussi génial que moi.
 Le Nitche d'Onfray est un Nitche pour dames.  Il y a là un problème économique : ce sont les femmes qui achètent majoritairement les livres de nos jours. Or, il faut vendre coûte que coûte du papier imprimé, et du Nietzsche comme du reste : il fallait donc l'expurger de toute  misogynie afin que ces dames pussent nitcher en toute bonne conscience.

Mais la misogynie de Nietzsche est essentielle, consubstantielle à sa philosophie.
« Toute trace de féminisme , même chez l'homme, suffit à fermer l’accès à mon œuvre, à interdire que l’on pénètre pour jamais dans mes téméraires labyrinthes du Savoir. »

Tel est l'arrêt de mort du pseudo-nietzschéisme de Michel Onfray par Nietzsche lui-même.

lundi 26 avril 2010

La folle d'Eyjajföll

 Philistine, amoureuse d'un sulfureux Haroun Tazieff Islandais, s'en était allée vivre chez ces Hyperboréens, à Verkalýðsdagurinnsælltvönúlkvenmaðubróðiráttafjóriruströsragn, un joli petit village près de Gný.   
Elle skiait sur le glacier Eyjafjallajökull lorsque le volcan Eyjafjöll a éternué.
Aussi, qu'allait elle faire la folle sur Eyjajföll ?
 Elle a perdu tous ses biens dans la lave avide, n'ayant rapporté de cette éruption que le cul tanné avec un goût de cendres à l'entour.
Charitable, pour l'aider à se retourner, je l'ai prise comme domestique à mon sévice. 
Philistine, lui ai-je dit, "quand tous vos biens seront réduits à quatre strings calcinés, — en une Yoni de petite fille modèle, — en une exclamation pour notre claire antipathie, — je vous retournerai, c'est clair lui ai-je dit.
En échange j'exige de vous Vœu de dévouement. Et de silence."
- Bien, monsieur, en fait j'accepte a-t-elle répondu, stylée.

L'éruption du volcan  Eyjajföll

Une dizaine de pays de l’Euroland ont bouclé leurs aéroports.
Une hénaurme pagaille.
Des centaines d’appareils de ligne alignés, cloués au sol, la facture qui s'allonge : des mille et des cents partis en fumée, autant de voyageurs en souffrance.
Mais pendant qu’ils descendaient, démontés, des cendres montait la controverse sur le bien-fondé de ces interdictions de vol.

En Hexagonie, le syndicat national des pilotes de ligne a protesté : « le principe de précaution doit être étayé, confirmé ou infirmé, par des éléments tangibles ou concret. Or on a aucun élément concret aujourd’hui. »
Le directeur du Musée de l’air et de l’espace du Bourget lui même, a déploré que les vols tests et les prélèvements n'aient pas eu lieu bien plus tôt. Comme ils l'auraient dû dans un monde ordonné.

Les pouvoirs dits publics sont-ils des fouteurs de pagaille ?
Le moindre prétexte leur est bon pour taper leur zone, sonner l'alarme puis mettre du désordre, qu'on se souvienne de la grippe des suidés.
Mais au fait, durant cette semaine de lave et de bave, le ciel livide européen était il si vide ?
Le 19 avril, le secrétaire général de l’Alliance atlantique clamait : « Les opérations de L’OTAN ne sont pas affectées ».
Les civils rampaient, mais ça volait haut dans les poussières chez les militaires.
C'est bien ce que je disais : des mercenaires du Chaos.

jeudi 22 avril 2010

Déclaration balourd -2-

Or donc, Monsieur Delanoë reste de glace devant les crimes au phosphore blanc.
Par contre ce qui révulse cet intellectuel de haut vol jusqu’au haut mal, c’est l'inintelligence.
Là, résolument Monsieur Delanoë est contre ! Il a déclaré un jour :
"La négation de l'Histoire est une faute contre l'intelligence et une faute contre l'humanité ".
Et la négation de la Géographie ?
Pour ce qui concerne l’Histoire contemporaine Monsieur Delanoë est un puits de Science.
" L’État d’Israël est né d’un deuil comme aucun peuple au monde n’en avait jamais connu. "
"Ce peuple, en voulant bâtir sur la terre de son histoire ancestrale, un petit pays où il lui fût permis de parler sa langue, de planter ses arbres et de prier son dieu, a écrit, tout simplement, une nouvelle page du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. "

Nous apprenons ici deux choses :
1 - Que la création de l’État d’Israël ne serait pas l’installation d’une colonie juive en Palestine, mais au contraire la décolonisation de la Palestine occupée par les Palestiniens.
Pourtant l'illustre Ben à la mémoire duquel monsieur Delanoë vient de dédier une esplanade a écrit :
"Si j'étais un leader Arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C'est normal ; nous avons pris leur pays. Il est vrai que Dieu nous l'a promise, mais comment cela pourrait-il les concerner ? Notre dieu n'est pas le leur. "
Ben Gourion. Cité par Nahum Goldmann dans "le Paradoxe Juif", page 121
"Ne nous cachons pas la vérité…. Politiquement nous sommes les agresseurs et ils se défendent. Ce pays est le leur, parce qu’ils y habitent, alors que nous venons nous y installer et de leur point de vue nous voulons les chasser de leur propre pays. Derrière le terrorisme (des Arabes) il y a un mouvement qui bien que primitif n'est pas dénué d'idéalisme et d'auto-sacrifice." David Ben-Gourion, journal, 1948.
Ben ça alors!

2- Que la Déclaration Balfour (voir plus haut), et les 14 points de Wilson, en 1917, étaient le résultat d'un deuil.
Foreign Office, Deux Novembre 1917
"Cher Lord Rothschild,
J'ai beaucoup de plaisir à vous transmettre, au nom du gouvernement de Sa Majesté, la déclaration suivante de sympathie pour les aspirations sionistes juifs qui a été soumise et approuvée par le Cabinet.
Le Gouvernement de Sa Majesté en vue de favoriser l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif, emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui porte préjudice aux droits civils et religieux des communautés non juives en Palestine, ou les droits et au statut politique dont jouissent les Juifs dans tout autre pays.
Je vous serais reconnaissant si vous voulez porter cette déclaration à la connaissance de la Fédération sioniste. "
Yours sincerely,
ARTHUR JAMES BALFOUR......

Novembre 1917 ! Quel deuil aurait frappé le peuple Juif à ce moment ?
La révolution d’Octobre ?
Elle eût lieu le 25 octobre 1917 du calendrier julien, ce qui correspond à la date du 7 novembre de notre calendrier grégorien, soit cinq jour après la déclaration sus citée.
Et puis elle ne fut nullement un deuil pour les Juifs, ce nous semble.
Pour qui alors ?
Sur ces deux points que vous soulevez, peut-on faire, Monsieur le Maire, plus grande négation de l’histoire, et plus grande faute contre l'intelligence et l'humanité ?
félix le chat

mercredi 21 avril 2010

Ex-panade inaugurale -1-

Hier, monsieur Delanoë provoquait un branle-bas de cons bas quai Branly, en inaugurant en grande pompe l’esplanade David Ben Gourion. (Pourquoi n'avoir pas débaptisé sur la lancée, le Quai Branly en Quai Quête de la Branlette ?)
La cérémonie fut gâtée par quelques trouble-fêtes, amis des palestiniens, au cri de « Ben Gourion assassin » ! Il y eût même quelques horions.
Toute honte bue, Monsieur le Maire, sûr de lui et dominateur, devant un parterre d'élus, dont le président israélien en exercice Shimon Peres, leur tint ce vigoureux langage :
« On me fait beaucoup de reproches (...) mais vous me connaissez assez pour savoir que non seulement je ne m'excuse pas, mais j'assume et je revendique, (c'est pour cela que j'ai tenu à cette esplanade), la légitimité de l'existence de l'Etat d'Israël », a-t-il martelé." Le parisien- 15/04/10
Martelé ! L’expression est du Pharisien.
C’est dire.

Personne cependant, ne saurait faitre grief à monsieur Delanoë d'avoir la fièvre puerpérale : il est maire, mais non père de famille. C'est peut-être pour ça qu'il reste impassible devant les petits enfants de Gaza déchiquetés par les Armes Beth DIME (Dense Inert Metal Explosive).

Que lui font les enfants, et que lui font les cieux
Remplis de plomb durci à l'uranium précieux
Et les cœurs silencieux les âmes brulées vives
Monsieur Delanoë n’aime que Tel-Aviv.

Le phosphore blanc, agent toxique qui provoque des brûlures atroces de la peau et endommage irrémédiablement le foie et le cœur, n'entame ni son foie blanc ni son placide cœur de Reine.
(à suivre)
Félix le chat

lundi 19 avril 2010

un nouvel entretien

Félix Niesche : Comment allez vous monsieur l'Abbé?
l'Abbé Tymon de Quimonte : Mais, fort bien mon fils. Et vous, Quid novi?
Félix : hein?
l'abbé: Quoi de nouveau?
Félix : Bof, rien.
L'abbé : Nil novi sub sole.
Félix : ah si, un peu de "novi", mais sous la lune, j'ai mis en ligne un de nos entretiens. Le vingtième.
L'abbé: ici même ?
Félix : Non,, sur le site dédié à ces causeries vespérales.
l'abbé: Margaritas ante porcos
Félix: Amen.

samedi 17 avril 2010

Zoo, foire et PPP

Au nom de Sacro-sainte Concurrence, libre et non faussée, l’Etat bourgeois français veut se dégager financièrement des services publics. Afin de servir ces derniers comme plat de résistance à l’appétit féroce des grands groupes privés, ils vont être assaisonnés à la sauce piquante PPP, partenariats public-privé.
« La Commission européenne a publié des éléments d’orientation sur la création des partenariats public-privé institutionnalisés (PPPI),qui sont des entités à capital mixte habituellement créés pour la prestation d’un service au public. »
En un mot c’est l’ouverture à la concurrence et à la privatisation pour tous les services publics.
Les entreprises privées financeront une partie, l’Etat (c’est-à-dire nos impôts) l‘autre. Comme de bien entendu, les investisseurs privés exigeront un « retour sur investissement », c’est-à-dire de la plus-value bien juteuse, qui leur sera garantie par le caractère juridiquement public du dit service.
L’entreprise privée reçevra ainsi, en sus, par la collectivité publique une sorte de redevance pendant des lustres.
Voyez l’arnaque.
Les secteurs qui échappaient encore aux tenailles d’acier des spéculateurs et des actionnaires vont se retrouver soumis à leur loi de fer, celle du profit : seuls ceux décrétés "rentables" vont intéresser les actionnaires.
Ce sera la fin de l’égalité en droit pour les citoyens sur toute l’étendue du territoire.
Le principe même de « service public » sera vidé de son contenu.

Par exemple, un contrat PPP a été signé le 18 février 2010, entre le Réseau ferré de France (RFF), propriétaire des gares et des lignes de chemins de fer, et les groupes privés Vinci, SFR, AXA et TDF.
C’est le plus gros PPP jamais signé en France, d’un montant global d’un milliard d’euros.
Dores et déjà, sur la ligne Tours-Bordeaux les trains et le personnel sont sous le contrôle du privé, en l’occurrence du groupe Vinci.
Pour les chemins de fer c’est une première depuis 1937.

Tout y passera, pas seulement les lignes et les gares SNCF, mais aussi les bureaux de poste, les maternités, les hôpitaux, les perceptions du trésor public, les gendarmeries, les écoles, et les routes qui y menaient, en maints endroits tout sera laissé à l’abandon, ou fermera, précipitant la désertification, la ruine de régions entières.
Et c'est vrai même pour les zoos !

Voyez le nouveau Zoo de Vincennes :  ce vénérable établissement,  fermé depuis 2005 fautes de zozos visiteurs, ("vous ici ! Je vous croyais au zoo" ) est en train de tomber en dézooétude.
Son père, le Muséum d’histoire naturelle, n’arrive plus à subvenir à l’entretien de son Zoo.
Même son fameux rocher de cancale zoophage et zoophore s’effrite et part à zoo-l’eau.
Il faut dire que la zoophilie ambiante fait de notre décor une zoopsie permanente : inutile donc d’aller au zoo voir les babouins dans les roseaux quand on les a sous les yeux à faire leurs grimaces tenant en laisse des pit-bull, à moins que ce ne soit le contraire.
En attendant pour le nouveau beau zoo, l’Etat refuse de raquer seul les 133millions d’euros du projet.

Le consortium retenu va investir 100 millions d’euros.
Le Muséum d’histoire naturelle propriétaire du Zoo devra en contrepartie payer un loyer de 12,2 millions d’euros chaque année pendant vingt-cinq ans.
Au bout du compte le consortium empochera trois fois sa mise!
Seulement pour pouvoir s’acquitter de ce loyer prohibitif, il faudra que le zoo attire 1,4 millions de visiteurs dès la première année.
Or il n’en venait que 300 000 en 2005, avant sa fermeture.

Proposition.
Pourquoi ne pas déménager la noire Foire d’Empoigne voisine, véritable ménagerie, dite du Trône, à la place du Zoo?
Qui n’a vu la parenté de la faune prédatrice qui terrorise les chalands dans la fauverie du Trône avec les pensionnaires à la queue préhensible du zoo qui trônaient sur le grand rocher.
"La Foire du Trône est squattérisée par des populations à risque dont la police n’arrive pas à bout les samedis." Lettre du Comité du renouveau Foire du Trône à lire ici.
Cette exhibition tératologique d’horribilis prognathus serait ainsi en permanence à évoluer derrière des barreaux, sa juste place.
Ecologie.
Et nous pourrions venir leur jeter des cacahuètes sans le titanesque nécessaire-à-police de la Foire qui fait de ce Trône des enfoirés, une véritable chaise percée pécuniaire.
Economie.
Le Muséum, cette antique institution publique, menacée, pourrait ainsi échapper à cette P. de P. de Privatisation.
Félix le chat

vendredi 16 avril 2010

ça : l'abomination

Le président Nicolas Sarközy et son homologue israélien Shimon Peres ont lancé jeudi à l'Élysée une "maison commune Europe-Israël". Le Point - 15 avril .
Cette "maison commune" aura pour vocation de "rapprocher nos envies, nos moyens, nos ressources et de réaliser ensemble un certain nombre de projets", selon l'ex-ministre de l'ex-france, Nicole Guedj, présidente de la fondation France-Israël.
La présidence de la "maison commune" sera quant à elle, qui l'eût cru, exercée par l'Immortelle Simone Veil.
Selon la Guedj, cette synagogue d'Israël en Europe, financée avec l'argent des contribuables chrétiens, va lancer chaque année une campagne de communication destinée à lutter contre nos "préjugés" imbéciles qui nuisent gravement à "l'image d'Israël ".

Par la vertu magique de leur image à elles, je présume.
Pour qui sait voir :
La Guegj
Et la Veil

voudrait effacer cela : la désolation


de notre mémoire, ce que le daïmon de Constantine Gabdject, nomme "des préjugés".

lundi 12 avril 2010

Séb c'est bien

 Pour comprendre ce qui va suivre veuillez lire ceci, dans le blog de mon excellent camarade, philosophe et néanmoins politique, Sébastien Derouen.
Cet article n'est qu'un commentaire, décousu, du sien et ne prétend pas épuiser le sujet (seulement le lecteur).
- Divergeance philosophique:  Sébastien Derouen tente de lutter contre un désordre épistémologique.
Je reconnais avec lui le chaos, mais il est pour moi désordre ontologique.
Je suis un gnostique primaire : l’esprit est irréductible à la nature. Leurs principes ne s’opposent pas, mais demeurent en parfaite altérité.
-Divergeance politique : la volonté d'aller vers une forme plus organisée, nul n’en ignore, j’en étais un des plus décidés partisans. (Je disais moi aussi « parti » par une pente moderne, mais s’il n’était que de moi, j’aurais proposé la transformation d’E&R non en un parti politique, vulgaire, mais en un Ordre mystique et combattant, perinde ad cadaver.)
Et les arguments que j’avais, même s’ils ne se référeraient à Spinoza, étaient les mêmes que ceux que Séb expose avec brio. Donc, aller vers l’accroissement, vers une puissance plus pléthorique était notre vœu le plus cher mais hélas, la farce récente nous renseignera davantage sur la pléthore des impuissants.
Ce fut un vœu pieux, et son échec n'incombe nullement à Soral dans le sens où l’on pourrait affirmer: voyez, Soral empêche son enfant de grandir!
A lire l'analyse de Sébastien, il semble qu’il en était d’E&R, comme ce que je ne sais plus quel anglais a dit un jour du parti conservateur, qu’il était un cénacle de lions dirigé par des ânes.
Ce n'est pas non plus le contraire, mais enfin ça ressemble davantage à un nid douillet dans lequel une mère chouette couve sa nichée d’oisillons duveteux, crainte qu’excités par les croassements du perfide Marc le Gerfaut, ils n’allassent se précipiter dans le vide.

-A propos de strigidé, comme l’a écrit le Titan de la Philosophie, "la chouette de Minerve ne prend son essor qu'à la nuit."
"...la philosophie vient toujours trop tard. En tant que pensée du monde, elle apparaît seulement lorsque la réalité a accompli et terminé son processus de formation. Ce n'est qu'au début du crépuscule que la chouette de Minerve prend son envol. Ce que le concept enseigne, l'histoire le montre avec la même nécessité : c'est dans la maturité des êtres que l'idéal apparaît en face du réel." Hegel. Principes de la philosophie du droit.
Plus prosaïquement traduit : la conscience clopine lamentablement derrière la réalité.
On adopte encore les topiques des années Trente. Mais la bourgeoisie capitaliste a depuis longtemps renoncé à toute velléité de fascisme : son arme c’est la décomposition.

-Je voudrais faire ressouvenir à Sébastien, combien, longtemps avant que la crise n’ait éclaté, la caricature de notre pensée, qui consistait en une fétichisation du mot « Parti », ne fut nullement l’œuvre de Soral, non plus que des simples en esprit, mais celle des habiles et des intelligents, des imbéciles intelligents, ou si l’on préfère des zintellectuels de droite. Ce qui est la même chose
Ceux qui voient des trotskistes partout.
Soral, à priori ne semblait pas opposé à cette évolution.
Je ne sais au juste ce qui s'est passé dans Sa tête, mais combien dans l'épaisseur des crânes des grands ducs on sentait que le mot était pris pour l'idée, l’idée pour la chose, et la chose pour une utopie !
E&R est une monarchie ; quand aux simples se sont des mousquetaires .

-Faire passer E&R au statut juridique de parti politique, « ce qui est faux, ridicule et même absurde » ce n’est pas sur cela qu’Alain Soral a concentré son tir de barrage, mais sur ce qui lui paraît des aventures politiques et des irresponsables. À tort ou à raison.
Qu’y faire, Alain Soral est un pessimiste et un aristocrate (contraire du démocrate), il méprise les masses, ne croit que dans la supériorité intellectuelle, la sienne propre essentiellement, bref un stalinien absolu.
Pour lui la classe ouvrière n’est qu’un ramas, une masse informe, seul l’Homme Libre, l’intellectuel, l’artiste, le petit entrepreneur, le meneur d’hommes, trouvent grâce à ses yeux.
Avec de telles conceptions on ne va pas vers une organisation telle que tu la décris. 
Ce que je veux dire c'est que l'incroyable réussite de cette mise au pas, qui se fit d'une main de maître, laisse à penser que la voie que je croyais la meilleure, ne l'était pas.

-Mesurant avec exactitude les rapports de force existants dans son assoce, Soral en déduit que l’étape est à l’agit-prop, nullement à la préparation même lointaine de la prise du pouvoir.
Je n'ai pas l'intention de développer ce qui me séparerait de cette conception, rien finalement, ou tellement peu, que ce serait une "divergence théorique" qui n’aurait plus grande importance.

-"Gauche du travail, droite des valeurs." Cela peut recouvrir des acceptions assez variées et avariées.
Pour parler simplement, tu es plutôt un marxiste maurassien, un marxiste tempéré par de maurrassisme, un maurrassien qui aurait lu Marx, (et plus incroyable, l'aurait compris).
A mon humble niveau je tente de lier à un marxisme (comme physique ) avec la pensée d'Evola (comme métaphysique)
Marxisme quantique ET Evolisme, tout est dans ce ET.
Doctrines contradictoires essentiellement et pourtant vraies l'une et l'autre dans leur ordre propre.
Le Marxisme est une Physique sociale.
L’Etude de la Tradition une « connaissance » métaphysique.
1er : Le capitalisme on n'en sort pas. Rien de ce qui se passe ne doit être abstrait de ce "schème". La loi d'airain est la loi de la valeur. Toute "géopolitique" qui étudie la politique en tant que jeu de grandes puissances, systématiquement, se cassera les dents sur ce dur caillou.
2 ème : Evola : Il y a bien sinon un sens en tout cas une direction : celle ci peut être définie comme nivellement, érosion, involution. Non pas une sotte idée ultraciste de décadence, ni même de chute qui implique une connotation gluante de moraline, mais un obscurcissement progressif, une féminisation, la submersion de la matière sur la forme .
Nous ne pouvons pas unifier, pour le moment ces deux théories.
Ou parce que le monde est absurde ou parce qu’il nous faudra d’abord renverser l’état de chose existant.

-Cette conception que j’ai, ne m’empêche nullement de me sentir à l’aise dans une gentille assoce sympa, comme la Nouvelle ÈRe, avec ses pôles de potes et ses potes qui se tapent sur l'épaule; et qui répond pour moi à une impérieuse nécessité métaphysique : comment passer le temps, le moins mal possible, avant la mort.
En plus on a le droit de fumer.
félix le chat

samedi 10 avril 2010

Vient de paraître,

ce très nécessaire nouveau petit Larousse .
Ouf ! ça manquait.
Altermedia Info du 8 avril 2010 qui présente l'ouvrage, l'assortit de ce commentaire en forme de devinette: "Quelle communauté ne figure pas comme victime d’une quelconque forme d’exclusion, de racisme ou de discrimination ?"

Un indice : lisez bien le nom de l'auteurE.*
Je laisse la réponse en blanc, et j'ajouterai cette question :
Et qu'elle autre communauté ne figure pas dans ce livre d'Esther, comme pourvoyeuse de cadavres à force "d’exclusion, de racisme et de discrimination ?"
Savoir répondre à la première interrogation, avant même d'avoir lu ce dictionnaire des idées reçues, c'est aussi se montrer suffisamment clairvoyant pour résoudre la seconde énigme.

Et puisqu'on joue aux devinettes, continuons. Pourquoi cette image surannée, très années cinquante, en couverture, avec sa misérable petite clôture blanche, alors qu'il existe de par le vaste monde un Mur de béton, de dix mètres de haut, avec des miradors, des check points, hérissé de barbelés, surveillé par des drones et des satellites, toute une débauche de technology dans le seul but de garder pure de toute souillure une seule tribu, la plus indécrotablement raciste qui soit au monde.
La race majestueuse de ceux qui ne s'épousent qu'entre eux, tant ils se poussent, se goûtent, se pourlèchent les uns les autres, et s'auto-congratulent de travestir leur vision de Tribu par un universalisme strictement prévu à l’usage des goths, des gogos, des goyims.
Qui donnent des leçons de savoir vivre au monde entier.
Quoi de plus odieux de subir l'opprobre, nous, le peuple le moins raciste de l'univers, par le plus xénophobe qui se put jamais concevoir dans notre porcherie sublunaire?

Allons madame Benmachin, il faut vivre avec son temps que diable !
Désormais un Mur a été bâti, l’indépassable, l’élevé, l’altissime, que dis-je le transcendant Mur de Séparation, la seule frontière indiscutable et indiscutée dans ce monde où  il n’y a plus de frontières, tralalalala
LE Mur. Délices en deçà, lamentations au delà.

Derrière ce Mur de la Honte, et qui devrait être une cloison capitonnée, tant on y semble mûr pour la camisole de force, comme l'écrit l’élu Elie, l’eau de Wiesel dans ses égouts de mémoire : « nous dansons jusqu'à l'épuisement avec la Torah » …. « nous dansons comme des fous», … « nous chantons en pleurant, nous pleurons en chantant» …« en lançant les bras d’avant en arrière de plus en plus vite » et  « personne ne pourra nous arrêter, aucune force ne pourra nous museler ».
Ce qui n’est que trop vrai, hélas.

Car devant ce Mur sacré du Racisme, de la quintessence du racisme, du racisme quintessencié, la seule posture autorisée est le prosternement.
A lire la puante prose suis generis des susnommés, le prose vers les cieux, la gueule dans la cendre.
félix le chat

Esther Benbassa, née à Istanbul le 27 mars 1950, est devenue par la magie du copinage ethnique, une "universitaire et intellectuelle française, spécialiste de l'histoire du peuple juif.  A fait ses études supérieures en Israël ." Pourquoi n'y est-elle pas restée à donner ses leçons d'antiracisme ?
"Comme intellectuelle publique",( c'est à dire grassement rétribuée par la république, donc par nos impôts), cette parasite, "participe activement au débat d'idées français et publie régulièrement des tribunes dans la presse. Intervenant spécialement dans la lutte contre le racisme et les discriminations." A vomir!
source Wikipédia

vendredi 2 avril 2010

Marie

O quam tristis et afflicta
fuit illa benedicta
Mater Unigeniti. Vérifier l'orthographe

Maman palestinienne

Maman palestinienne
Ayant jeté son petit enfant à la tête d'un char Merkava
Et s'affligeant de ce qu'il ait survécu
N'étant point devenu un martyre,

Du moins, si l'on en croit certains "identitaires."

Qu'ils soient à tout jamais maudits
Et sans miséricorde aucune
Ces chiens,
Et disant cela j'ai conscience d'insulter les chiens
.
Qui osent ôter toute dignité humaine
à d'autres qu'à eux mêmes, chiens 
Aboyant pour encourager les équarisseurs 
Les Etaliers. 
.
Telle est ma charité
Quis non posset contristari,
Mater contemplari
dolentem cum Filio. 

l'abbé Tymon de quimonte