lundi 6 juin 2011

le Tron commun

Je ne vois pas les DSK cas et Tron,  flotter sur un même plan d‘eaux usées, au même niveau de la cuvette et du croupissement.
En effet, si la culpa du Satyre du Sofitel était avérée, il s’agirait d’une tentative de viol, bestiale, d’un Puissant, misérable, sur une miséreuse, impuissante, cependant que les démêlés érotopodomanes de l’homme Tron ressortissent à l'innocent fétichisme et par là, à la défunte gaudriole.
Gaudriole, désormais idéologiquement criminalisée, grâce aux lois délirantes sur le harcèlement sexuel, le sexisme, l'homophobie, le viol (l’idée du viol hystérisée ), toutes fondées sur la déshumanisation du sexe mâle, phantasmes qui vont grignoter petit à petit tous ses droits civiques réels.
Et c’est bien fait pour tous ces zouaves bouffons qui se font prendre la main dans les culottes bouffantes. Quel bonheur de les voir éclaboussés à leur tour par les vannes de cyprines corrosives qu’ils ont contribué à ouvrir toutes grandes.
Qu’il se débourbe s’il le peut, ce Tron englué jusqu’au tronc dans cette vase gynéflable, en laquelle lui et toute la camarilla dirigeante ont jugé malin de nous enfoncer, dans un soucis émasculatoire d'éradication de la combativité des travailleurs européens. (Les seuls à disputer vraiment la suprématie à la classe capitaliste.)

Rappelons que le récent ancien-ministre Tron fut le promotteur des quotas-femelles dans la fonction publique.  Ministre, il voulait son pesant de Strings sur le cuir des fauteuils directoriaux, et pour ce faire exigeait virilement : « à l'horizon de quatre ou cinq ans un taux de 40% de femmes parmi les emplois de direction de la fonction publique d'Etat ! »
Voilà un type qui dans sa vie privéé, considère les femmes réelles comme tout juste bonnes à accommoder ses petits rognons, mais qui est un féministe farouche, portant idéalement les femmes aux nues, les mettant au pinacle, si porter au nues et au mettre au pinacle, s’agissant de ces dames, sont des termes congrus.
(N’est-ce pas le lot commun ?  Lourdeur d’esprit et beauferie satisfaite telle est la psychophysiologie musclée du féministe courant. J’expliquerai, quelque jour, et pourquoi et comment. )

Or donc, le Gros Argent a jugé de bonne politique, pour assoir davantage son lourd derrière sur la face convulsée du peuple travailleur, de féminiser à tout va.
Immigration et féminisme sont les deux mamelles de sa domination, comme jadis, à l’époque impérialiste, le patriotisme et le militarisme afin d’enrôler la chair à canon pour la conquête des marchés.
Nous ne sommes pas dupes, le capital n’a d’autre religion que le chiffre d’affaire. Le bourgeois n’est pas plus féministe aujourd’hui qu’hier il n’était patriote et ne pensait « français» ou « allemand » : le bourgeois pense marché. Libre et non faussé.
Naguère  l'accumulation capitaliste s’obtenait par la vente des marchandises et la conquête des marchés, aujourd’hui par la « baisse du coût du travail » qui équivaut à un taux d’exploitation redoublé, à une destruction physique et morale des travailleurs et des nations historiques.
Il s’agit d’une transformation du fondement même de l’extraction de la plus-value, qui pour se maintenir à un taux de profit suffisant se doit de détruire massivement de la force productive, au premier chef la classe laborieuse elle-même.

Mais enfin, comme Orwell qui se réjouissait, en 1943, de voir tomber des bombes sur la City de Londres, justice immanente, on ne peut que rire de voir une tête de nœud Tron subir le sort du tronc commun, soit l’envie du pénal  mimétique des geignardes victimaires.
« Quand je vois qu’une petite femme de ménage est capable de s’attaquer à Dominique Strauss-Kahn, je me dis que je n’ai pas le droit de me taire  » dira l’une d’elles.
Sans doute, mais tout le monde n’est pas bonne à tout faire, même l’intéressante.

6 commentaires:

  1. Et si la déshumanisation du sexe mâle, débutant dans les pays dits "civilisés" n'était autre que le prétexte au début d'un malthusianisme plutôt à la mode depuis quelques temps.
    Nous serions trop nombreux sur cette planète et il faut bien opérer des coupes claires.
    Avortement, contraception, vaccins, OGM, etc.
    D'un coté, ON nous occupe avec des révélations que-tout-le-monde-connaissait-déjà et d'un autre coté ON procède.
    La vérité est peut-être ailleurs.

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  2. Je m'étonne que BHL et les autres Juifs n'y soient pas allés de leur phrase au sujet de Tron...
    Que La Brebis est sotte, Tron n'est que franc-mac, ce n'est qu'un goy !

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  3. Bonsoir,
    le choix de l'illustration de votre article me comble de joie,
    en vous remerciant,
    amicalement,
    Ibara

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  4. Il serait tentant de s'exclamer de nouveau, comme au bon vieux temps de l'IS, " Ne travaillez jamais ! ". Mais si le refus participe de la critique, le refus n'est pas la critique.

    Ce qui a un sens et mérite d'être critiqué, c'est la place absolue du travail au point que celui-ci soit encore l'activité dominante, aujourd'hui féminisé et dégradé par l'armée de réserve du capital que constitue l'immigration massive.

    La tragédie du travail est celle du valet : servir pour sa survie et ne pas vivre... pour toujours finir par retourner au service, avec sévices.

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  5. Tes six million de lecteurs en chambre dont je fais partie te salut. Le capitalisme mène une guerre contre tout, même les insectes ne sont pas épargnés. Et pour que le tout ne fasse pas front contre lui, alors il use et abuse de la moindre cicatrice, la moindre fissure, la moindre différence pour en faire des antagonismes irréductibles.

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  6. Passage obligé tout cela... N'ayez crainte. Quand la chasse ne fonctionne plus, on appelle le plombier et fin celui qui patiente récupérant ses énergies pour le grand jour.

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