mercredi 20 avril 2011

Henri ou la lévitation universelle


Je viens de lire que l'affairiste Bernard Botul dit Henri Lévy, membre du conseil de surveillance de l'imMonde, au sujet de ce qu'il faut bien appeler l'Affaire Céline, contre toute attente, n'avait nullement klarsfeldisé.
Quand on y pense : ce Gros, plein de klarsfouti, ce klarsfeldgendarm clapotant dans sa fange, ce lourd hébreu en char à bœuf, ce cul de plomb durci, ce lévyte inévitable, cet odieux convive des dernières fêtes, choyé et sentant l'huile, et qui lape sa soupe bruyamment, et qui essuie ses doigts aux rideaux, et se mouche dans la robe de la maîtresse de maison, et qui somme, commande, et tape sur la table de son poing graisseux !
- Ça exige des Zautorités qu'elles éradiquent Louis-Ferdinand Céline de la littérature française ! Et ça obtient satisfaction ! 
Monsieur Homais a fait interdire Flaubert, Bloch a mis Proust à l'index, Nucingen a caviardé Balzac !

Or donc, le Botul,  marchand de bois précieux, a déclaré ne pas s’opposer à la commémoration de Céline.
" Avec le respect que je leur dois, je pense que Serge Klarsfeld et Bertrand Delanoe vont trop vite."  (-"Trop vite" ? Traduisons : attendez donc un peu, impétueux jeunes gens, les choses ne sont pas encore tout à fait mûres...) 
"Cette commémoration doit précisément servir à explorer l’énigme qui fait que l’on peut être à la fois un très grand écrivain et un parfait salaud " !
J'ignore comment on explore une énigme, comme on exploite une forêt africaine sans doute, mais je sais quel profond mystère doit être médité : comment peut on être un parfait salaud doublé d'un penseur minuscule, et léviter dans les cimes en tant que "philosophe". 
Voilà qui me dépasse. 




7 commentaires:

esprit-i-monde a dit…

Mérule le marchand de bois... )

Sébastien Derouen a dit…

Oui, on ressent un vrai malaise à voir ce crétin mal élevé, ce narcisse obscène, ce parleur sans fonds de vraie culture (j'entends : enracinée), ce salonnard à bouche en cul de poule, ce metteur de majuscules aux concepts (contrepèterie?), ce jean-foutre pomponné et poudré, cette aigre lie de la caste des intellectuels au sens moderne, ce sioniste mâquemerde (comme on dit joliment par chez moi), cet inepte histrion du Mal, ce mégalomane pisse-menu, bref, cet imposteur enflé de suffisance, émettre des jugements de valeur sur un grand écrivain — soit dit sans être moi-même un adorateur de Céline et juste par souci de la décence, qui devrait interdire à un esprit de quatrième ordre de porter un jugement sur un authentique génie.

Danny a dit…

Ils s'imaginent obtenir tout, ces sagouins, ces pendards, ces mange-merde, ces histrions hystériques au col blanc et aux idées courbes, comme leur nez... Ils ont raison, ils sont les maîtres à penser de la gueuse vérolée, qui chlingue à cent pas... Mais Ferdinand s'en fout, ils se sait aimé, par mézigue en l'occurrence, et une foultitude de chics types, d'elfes et de lutins.

" On jugeait en core et sec en 80 les communards! La France a le cul facile mais pas le coeur. La mauvaise foi est sa Foi - Rien à chiquer - "

LFC, Lettres à Albert Paraz, le 8 novembre 1950.

Danny a dit…

Dans cette fameuse même lettre du 8 novembre 1950. CELINE, Lettres à Albert Paraz, 1947 - 1957, Les cahiers de la NRF, 2009.

Rassinier est certainement un honnête homme... il ne va pas te compromettre plus oultre... dans ton état! ça suffit! Son livre* se vend-il? Est-il content du système direct? son livre, admirable, va faire gd bruit - quand même. Il tendra à faire douter de la magique chambre à gaz! ce n'est pas peu! tout un monde de haines va être de glapir à l'Iconoclaste! C'était tout la chambre à gaz! ça permettait TOUT! Il faut que le diable trouve autre chose... Oh je suis tranquille!
A toi bien afft
LF

* Le Mensonge d'Ulysse

esprit-i-monde a dit…

Pas adorateur de Céline... que vous faut-il?..
Quant à BécHameL, dans le fond, des pareils, il en faut pour la mesure... de ces anus trop bien nés... trop cuits, brodés des belles choses du monde...
N'a pas les tripes du père le B.H.L., pas la force, alors faut bien qu'il en suce...

Nocif

Anonyme a dit…

Comme c'est curieux, je pensais avoir lu "Henri ou la lévytation universelle ".

Merci M. L’abbé pour vos articles.

Socrate à Saint Tropez a dit…

très beau.