jeudi 30 octobre 2008

Rien n'ira plus jamais comme avant...

Le Prézydent a déclaré : « Nous risquons d'être confrontés partout à la révolte des classes populaires. » Et c'est un fait, les capitalistes multiplient les plans dits de « dégraissage », et « purgent » les secteurs jugés non rentables suivant en cela les consignes de M. Sarkozy, qui vient de déclarer : « La crise que nous traversons ne doit en rien retarder les réformes. Elle doit au contraire les accélérer. »
Donc, comme pour le 11 septembre l'oligarchie financière va profiter de la situation pour l'aggraver encore.
Aussi la révolte gronde dans le pays. Sarkozy a raison de s'inquiéter de cette fermentation pré révolutionnaire des classes populaires. Elle mûrit dans tout le pays.
Le choc frontal entre les deux classes antagonistes est inévitable.
C'est mon humble avis, et malgré les ricanements sceptiques qu'il provoque quand je le profère, je le partage.
-A un pôle de la société, des dizaines de millions de braves gens rencontrent des difficultés de plus en plus grandes à boucler leur budget et sont saisis d’angoisse pour leur emploi et l’avenir de leur famille; les retraités, nos anciens, par millions s’inquiètent pour leur pension et leurs maigres économies…
Cependant que se multiplient les annonces de suppressions d’emplois, dans l’automobile, les chantiers navals, l’aéronautique, le bâtiment, la camif, la poste etc.....
-A l'autre pôle on se prépare à détourner 360 milliards de fonds publics au bénéfice des spéculateurs et des banquiers, et on ose présenter ce plan de pillage comme une mesure de sauvetage de "l’intérêt général".
Et pour ce faire les gnomes du Parlement , sous les applaudissements des banquiers et des spéculateurs viennent de veauter un plan de renflouement des banques, alimenté par le pillage du budget des hôpitaux, du logement, de l’instruction publique, etc..
Comment voulez vous que les choses perdurent?
Pour mémoire rappelons qu'en 1929, Roosvelt, le capital financier donc, décidait pour contrer la crise et sauver sa peau, une politique de grands travaux et de taxation des monopoles.
Aujourd'hui, alors que la crise est d'une ampleur supérieure, les ploutocrates n'ont même plus cette marge de manoeuvre, leur permettant ces concessions, limitées certes, mais permettant d'acheter la paix sociale.
Alors ce qui n'est plus possible pour l'impérialisme dominant l'est encore moins pour son vassal parce qu'il faut bien comprendre que la règne du Sarkozy, c’est le symptôme politique de la défaite de ce qui restait d’une bourgeoisie française et d’un impérialisme français résiduel.
On ne peut plus désormais parler d’un « capital français », ni, partant, d’intérêts économiques spécifiquement français. D'ailleurs ce plan de pillage s’inscrit dans celui de la Banque centrale européenne : 1700 milliards pour les banques !
Le système est bloquée.
Pour maintenir sa domination, la mafia dirigeante, afin de ne pas être confrontée à la terrible colère populaire qui vient, compte sur d'autres barrages de protection:
-les appareils de la gôche putréfiée PS/PC/vert, qui acceptent l'"union sacrée" pour sauver les banques.
- les directions syndicales corrompues.
- l'abrutissement idéologique de la presse et des médiats, à base de féminisme castrateur et d'un antiracisme qui n'est qu'un méprisant racisme antiblanc et anti-ouvrier.
-le sans-papièrisme diviseur
-la pseudo rébellion domestique Besancennot et sa clique, ce faux extrémisme dogmatique et sectaire qui prétend masquer les forces réelles à l'œuvre dans les processus actuels, à coup de négations verbales et de formules "anticapitalistes" abstraites.
-les émeutes raciales fomentées par la pègre immigrée qui vit de la rente de la drogue, et des allocations, et qui par le chaos racial et la destruction des conditions d'existence réelles des pauvres, affaiblissent encore nos positions.
Si les peuples européens pouvaient surmonter ces terribles obstacles ils se jetteraient à la gorge de ses exploiteurs parasites.
La lutte des classes n'est pas un duel abstrait entre les forces pures du capital moderne et des ouvriers d'usine, duel dont sortirait la révolution prolétarienne.
C'est une erreur antidialectique et une sottise petite bourgeoise, de ne considérer en quelque sorte que les forces pures, abstraites, du capital et des travailleurs, en d'autres termes, de nier ou feindre d'ignorer l'influence sur la lutte sociale de tout autre facteur, de race, de nationalité, de rapport de force entre les sexes...
Actuellement la situation se caractérise par une pression raciale d'une portée historique inédite, par une féminisation/décomposition du Politique, et ne tenir aucun compte de ces données dans l'action révolutionnaire revient à ajouter de la confusion à la confusion, obscurcir la conscience des masses au lieu de l'éclairer, faire le jeu de notre mortel ennemi. 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

les média
à part ça j'opine sur tout, mon père...

in hoc signo vinces, dixit constantin