lundi 9 juin 2008

Un An ,vingt quatre jours, treize heures: ça suffit ! Rendez-nous Chirac !


Qui aurait pu le croire? Regretter Chirac!
Çà me rappelle une réclame ancienne avec l'ubiquitaire Gainsbourg.
"Ma gueule je la regretterai dans dix ans" proclamait l'abominable.
Cela prêtait à sourire car le sieur Gainsbarre était déjà pas mal faisandé.
Mais au fond il avait raison, car dix ans plus tard il était mort.
Mais c'était vrai aussi d'une façon générale.
Après le Prézydent, il arrive de regretter Chirac!
Regretter la grande Biroute de l'Elysée! L'élu par cette crapule* antfâchiste.
On me l'aurait prédit je l'aurais pas cru.
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Allez, on s'en lasse pas, un petit florilège des immortelles citations de l'Ex:
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-"Comment voulez-vous que le travailleur français, qui habite à la Goutte-d'Or où je me promenais avec Alain Juppé la semaine dernière, il y a trois ou quatre jours, et qui travaille avec sa femme, et qui, ensemble, gagnent environ 15 000 francs, et qui voit, sur le palier à côté, dans son HLM, entassée, une famille, avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50 000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler ! Si vous ajoutez à cela... le bruit et l'odeur, eh bien le travailleur français sur le palier, il devient fou. Il devient fou ! C'est comme ça ! Et il faut le comprendre ! Si vous y étiez, vous auriez la même réaction. Et ce n'est pas être raciste que de dire cela."
(Jacques Chirac, le 19 juin 1991, au cours d'un dîner-débat du RPR à Orléans)
.-"Mais qu'est-ce qu'elle me veut de plus, cette mégère ? Mes couilles sur un plateau ?"
(Jacques Chirac, parlant de Margaret Thatcher, au sommet européen de Bruxelles, en février 1988, cité par le journal Libération, 9 mai 1995)
.-"Je lis Le Monde tous les jours aux cabinets."
(Jacques Chirac, en 1966, cité par Pierre Lelong dans La Famille Chirac, Les Dossiers du Canard Enchaîné, octobre 1993)
.-"Rayez ce mot "opéra" de votre vocabulaire. Il n'y aura pas d'opéra à la Bastille."
(Jacques Chirac, cité par l'Agence France-Presse, 21 juillet 1986)
.-"Quand j'ai arrêté de fumer, j'ai demandé à l'huissier qui, auparavant, vidait mes cendriers toutes les deux heures, de ne pas en parler. Au bout d'une semaine, quand même, j'ai dit à ma femme, à ma fille : "Vous n'avez rien remarqué ?" Et elles m'ont répondu : « Ah oui, tu es allé chez le coiffeur ! » Vous voyez, personne ne fait attention à moi..."
(Jacques Chirac, dans le journal Libération, 17 février 1995)
.-"On ne peut pas promettre un nouveau truc tous les jours. Qu'est-ce que vous vouliez ? Que je leur montre mon cul ?"
(Jacques Chirac, cité par Le Canard Enchaîné, 18 décembre 1996)
.-"Sarkozy, il faut lui marcher dessus. Pour deux raisons. Un, c'est la seule chose qu'il comprenne. Deux, ça porte chance."
(Jacques Chirac, cité par Ghislaine Ottenheimer, in Le Fiasco, Albin Michel, 1996)
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Quand même ça une autre gueule que les "casses toi, pauvre con" du Parvenu, du Chevalier de l'Ordre du Bain de siège!
Non ?
Félix le Chat
* un palindrome

2 commentaires:

Le Futuriste Europerien a dit…

Une petite dernière pour la route patron?

" Le libéralisme est aussi dangereux et conduira aux mêmes excès que le communisme "

" On ne pourra maintenir longtemps un système qui consiste, en réalité, à laisser les gens faire pratiquement tout ce qu’ils veulent"

Racchi le Sage,c'est toujours mieux que l'hubris de Sarko le Fougueux.Quoique...

Anonyme a dit…

Voici, par contre, quelques citations de Sarközy- comparez:

« Je veux être le président d’une France qui aura compris que la création, demain, sera dans le mélange, dans l’ouverture, dans la rencontre, je n’ai pas peur du mot,... dans le métissage. »

Nicolas Sarkozy, Discours du congrès de l’UMP, 14 janvier 2007.

Jeudi 24 janvier 2008
Nicolas Sarkozy


(Nicolas, Paul, Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa, homme politique"français", né en 1955)



« Je veux être le président d’une France qui aura compris que la création, demain, sera dans le mélange, dans l’ouverture, dans la rencontre, je n’ai pas peur du mot,... dans le métissage. »

Nicolas Sarkozy, Discours du congrès de l’UMP, 14 janvier 2007.



"Le système colonial a été profondément injuste, contraire aux trois mots fondateurs de notre République: liberté, égalité, fraternité"


"Le racisme, l'islamophobie et l'antisémitisme ne s'expliquent pas, ils se combattent. Ce qui vaut pour la France vaut partout ailleurs. Il n'y a rien de plus semblable à un antisémite qu'un islamophobe. Tous deux ont le même visage, celui de la bêtise et de la haine"

"La civilisation méditerranéenne n'a jamais été grande que par l'échange, le mélange, et j'ose le dire, le métissage. Elle ne résistera pas autrement demain à l'aplatissement programmé du monde"

"La diversité, l'échange, le métissage, l'ouverture à l'autre, tels sont les principes qui doivent fonder l'Union de la Méditerranée"

Le président de la République lors de sa visite en Algérie, début décembre 2007.



"A chaque femme martyrisée dans le monde, je veux que la France offre sa protection en lui donnant la possibilité de devenir française."

En campagne présidentielle lors d'un meeting à Bercy, avril 2007



« L’immigration, c’est un grand sujet. La France est un pays qui s’est construit par l’ouverture ; je veux que la France reste ouverte, accueillante et généreuse. »

Nicolas Sarkozy, Journal de 20 heures de TF1, 14 mars 2007



« J’ai accordé deux fois plus de carte de séjours à des étrangers malades que le gouvernement de Lionel Jospin. [...] J’ai toujours répondu favorablement aux demandes de l’association Act-Up concernant les demandes d’étrangers homosexuels malades [...] Si vous êtes persécuté pour votre orientation sexuelle, vous devez pouvoir bénéficier du droit d’asile en France. »

Nicolas Sarkozy, Entretien accordé au magazine homosexuel Têtu, avril 2007



« Depuis quatre ans, j'ai porté des débats qui, dans nombre de cas, étaient en opposition frontale avec les thèses du Front national. Le FN, par exemple, se bat sur le thème de l'immigration zéro. Je n'ai jamais défendu cette thèse. J'ai défendu les quotas d'immigrés, c'est-àdire une immigration positive. Je suis l'homme politique en France qui s'est le plus battu pour la discrimination positive. C'est une idée nouvelle qui est exactement le contraire de l'idéologie véhiculée non seulement par l'extrême droite, mais aussi par une partie de la droite. Troisièmement, j'ai écrit dès 2001, dans mon livre Libre, que j'étais favorable au vote des étrangers aux municipales. Je ne crois pas que Jean- Marie Le Pen soit d'accord pour donner le droit de vote aux immigrés. Quatrième élément : j'ai été celui qui a porté la question de l'islam en France. J'ai dit que l'islam était une grande religion de France, qu'elle devait être représentée dans le cadre des institutions de la République, […]. J'ai d'ailleurs été attaqué violemment sur ce sujet par Villiers et Le Pen. Cinquième élément : je suis le ministre de l'Intérieur qui a fait voter la suppression de la double peine à l'unanimité. Sixième élément : pour les lycéens dont les parents n'ont pas de papiers, j'ai pris la décision lourde d'arrêter les expulsions durant l'année scolaire ; sur toutes ces questions, j'ai exprimé un diagnostic et une vision de notre société. »

Nicolas Sarkozy, entretien accordé à Libération, 23 décembre 2005

"Je rejette de la manière la plus nette le poncif habituel des mouvements d'extrême droite, selon lesquels il existerait des cultures "impossibles à intégrer" et qui prêchent le concept, totalement mensonger, de l' "immigration zéro"."

M. NICOLAS SARKOZY,LORS DE SON AUDITION DEVANT LA COMMISSION DES LOIS DE L'ASSEMBLEE NATIONALE (Paris, 29 mars 2006)

"Le racisme, l'islamophobie et l'antisémitisme ne s'expliquent pas, ils se combattent. Ce qui vaut pour la France vaut partout ailleurs. Il n'y a rien de plus semblable à un antisémite qu'un islamophobe. Tous deux ont le même visage, celui de la bêtise et de la haine"

"La civilisation méditerranéenne n'a jamais été grande que par l'échange, le mélange, et j'ose le dire, le métissage. Elle ne résistera pas autrement demain à l'aplatissement programmé du monde"

"La diversité, l'échange, le métissage, l'ouverture à l'autre, tels sont les principes qui doivent fonder l'Union de la Méditerranée"

Le président de la République lors de sa visite en Algérie, début décembre 2007


D'autres citations:

http://devoir2memoire.over-blog.fr/categorie-10213325.html