lundi 22 janvier 2018

Vers un schisme du féminisme ?

L’être du féminisme n’est pas la volonté de puissance féminine. Mais celle de son rebut : de femmes viles, viriloïdes, physiologiquement détraquées et psychologiquement humiliées par les servitudes de leur sexe, pleines de haine et d’envie à l’encontre des mâles pour leur prévalence dans l’art, la science et surtout la philosophie.
 Mais son apparaître reste très femelle, en tant qu’il est pure manifestation du ressentiment qui exacerbe les pires côtés de la psyché féminine. Victimisation, plainte, hystérie, hypocrisie, grégarisme, dénonciation.

 L’actuelle marée de morues dénonciatrices nous remémore irrésistiblement les petites filles à l’école qui viennent en pleurnichant rapporter à l'autorité les manquements de vilains garnements. Puis par mimétisme toutes se mettent à geindre et à se plaindre d’atteintes plus ou moins fictives.

Vingt ans après des actrices repenties viennent pleurnicher d’avoir été abusées. C'est peut être ce qu’elles ressentent dans leur for, pas pour la raison qu’elles disent mais parce qu’elles ont vu leur ancien goret grogner derrière d’autres truies plus jeunes et plus roses. La sacralisation de la parole de la Fââme, ajoutée à cette nouvelle pandémie grégaire de dénonciation va leur apporter la double satisfaction et de se venger et de faire les intéressantes, que demander de plus ?

Pour le moment, les dommages de ce mouchardage suidé ne frappent que des gorets premier choix. Ben Cameraman et Ben Cinema !  Forcément ! Ce sont les mâles dominants actuels.
Comment pourrait il en être autrement dans une porcherie, où les petites cochonnes avides de succès, accourent en couinant ?  Lors même que tout le monde reparle des pamphlets de Céline, il semble que personne ne les ai jamais lus. Leur actualité brûlante aurait dû frapper les esprits, du moins le chapitre de Bagatelles où Louis-Ferdinand, qui a travaillé à Hollywood, relate les mœurs sexuelles en vigueur dans dans cette société close.

Dans une tribune de L'imMonde, de grandes Catherine, l’actrice Catherine Deneuve, les vieilles pornographes Catherine Millet et Catherine Robbe-Grillet, ainsi que d’autres célébrités tout aussi relevées, ont émis quelques réserves sur le bien fondé de la grande braderie féministe de la Dénonciation des gorets par les petites cochonnes qui les (a)valaient bien.

Ces personnalités ne prétendaient pas offrir leur opinion, comme les premières venues, mais disaient « libérer une nouvelle parole ».
Devant cette affectation d'esprit supérieur on se dit qu'on a pas besoin de lire cette tribune pour savoir ce qu'il y a dedans, mais quand on est obligé de la lire pour cause d'article on est surpris d'avoir vu juste.
Chic et toc, aisance de pimbêches émancipées sur le retour, qui se prennent pour des déesses de l’Intelligence et de l'Art, et qui du haut de leur empyrée jettent un regard compatissant sur les pauvres cochons qui dansent sous la baguette de Circé.
Les hommes sont nos amis, des toutous mimis, assez de # Me Too ! Tel est le message.

Au fond elles réclament une accommodation du féminisme, un adoucissement de ses mœurs policières, une cessation de cette envie du pénal à l’encontre des mâles de bonne compagnie, ceux de leur propre milieu, de leur classe, ou peuple-classe.

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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Maintenant que le protecteur est aux mains de la mondaine ,ça balance .