samedi 4 janvier 2014

San-Georgio

 
 
Rimbaldienne survivaliste

Loin des horions, des dangers, des querelles
Que disait San Georgio dans notre galère
Entouré de tendres feuilles de chéquier,
Dans un vent de billetterie, tiède et vert ?
 
Que pouvait il offrir aux Fans de la Quenelle
- Cerveaux sans voix, banlieues sans fleurs, ciel couvert !-
L'exil en ces BAD bucoliques, loin de leurs cases
Honnies ? Et les stocks d'or qui font ployer.
 
Il faisait une louche recette d'Auberge
- Un Valls en rage vint casser le business. À l'aube
Le bois des tonfas déflorait le con des filles vierges,
L'ire des Dieux jetait des garçons à Sodome ;
 
Pleurant, Piero voyait fuir l'or, - et ne put y croire.
 
Félix et Arthur

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Piero dans sa tête ayant un lingot frais, bien posé sur son cervelet, prétendait sans encombre surmonter tout péril. Lourd et engoncé, il allait à petits pas ayant mis ce jour-là, pour être plus viril, blouson de cuir et youpala. Notre ami ainsi troussé, comptait déjà dans sa pensée
tout le prix que son baratin pouvait lui rapporter. Il m'est, disait-il, facile de faire croire aux gogos qu'un grand effondrement, bientôt, détruira toute la civilisation. Par centaines ces crétins se précipiteront, effrayés par mes prédictions. Dans la panique ils me paieront en pépites d'or. En échange de quoi, je leur prodiguerai moult conseils bidons et poudre de perlimpinpin inodore. Grâce à ce business, je serai riche, riche, riche, comme un Rothschild à lunettes, et partout on dira de moi que je suis le roi des marchands de sornettes. Piero là-dessus trébuche, tombe lourdement sur sa base et sa tête va cogner fortement une pierre bien polie. Ce choc impoli le rendit impotent. Piero, à présent, est gros Jean comme devant... ibara (sur un air de Perette)

orfeenix a dit…

Bien vu et pour l' article et pour le commentaire, l' un crie " assassine!" l' autre dit "tue!".