mardi 23 août 2011

Nafissatou et le cas Banon.


  Or donc, nous apprenons que le Virus Rance Jr. va renoncer incessamment sous peu à des poursuites contre l’obsédé du Sofitel du libre-échange.
Ce n’est pas vraiment the big surprise, les avocats de Nafissatou Diallo avaient d’ores et déjà pris les devants comme Grosjean, en déposant au tribunal du Bronx une plainte au civil de 183 617 pages... qui laissait beaucoup à renifler des odeurs peu ragoutantes d’arrière-cuisines.
Ces braves robins avaient bien compris que leur cliente avait peu de chances de satisfaire son envie du pénis au pénal.  Et pour recevoir d'une Nafissatou éplorée mais reconnaissante, quelques émoluments en récompense de leur dévouement, il fallait que cette dernière, entre toutes, ait perçu des réparations en espèces sonnantes et trébuchantes.
Ainsi le cochon se fera dégraisser peut-être d’un peu de soue : bagatelles pour lui, beaucoup pour une femme de chambre.
Cette malheureuse, brave femme au fond, sincère mais tchatcheuse, et qui serait arrière grand-mère si elle était restée dans son biotope originel, risque de devenir une Queen Africa défrisée mais friquée. Comme ça, elle pourra se faire délainer par les plus grands merlans de Chelsea.

 Tout ça finit donc en eau de boudin, et quand je dis boudin c’est à prendre au pied de la lettre. Car de ce vaudeville la seule chose que nous retiendrons ce sont les goûts de lisier du Verrat, qui semble avoir un faible marqué pour les épluchures et les gotons.
Entre la jaune et grêle pimbêche TristanE Banon et cette armoire à glace grêlée, il doit se faire une lassitude chez ce genre d’homme à force de brouter de la salade slave et rase à tous les repas. D’où peut être ce désir forcené de varier les menus.

 La triste ânesse Banon, ictérique, chlorotique et érotomane [1] , auteurE cacographe de brochures pornographiques sans écriture, avec sa face de rate anorexique qui aurait dégueulé un bout de gruyère avarié, quand elle a vu le gros matou à sa mémère à terre, s’est précipité toutes griffes dehors pour la curée.
Pauvre TristanE, fille d’une plus triste Anne encore, auteurE à tête d'oiseau, abreuvée aux pissotières de sa mère ! Car c’est par le cul de celle-là que toute cette pitrerie a commencé.
Un jour elle a cru que c’était arrivé !   «  je suis la maîtresse de Strauss-Kahn », glapissait elle fièrement, entre deux bouffées de chaleur, quand son tour vint d’être calcée les jambes en l’air sur un bureau de l’OCDE.
 Tu parles ! C’est ça le vrai problème de monsieur Strauss : il est trop oriental. Toutes les bécasses veulent bien se laisser besogner par leur boss, mais à la condition de n'aller pas trop vite en besogne, et chacune à son tour, en respectant un minimum les appâts rances. C'est à dire l'illusion pour chacune d'être l’unique, la favorite, l'élue...d'éclipser à jamais toutes les autres.
Tandis que lui ne les pratique qu'en tas, monceau de chair dans lequel il se précipite en grognant. À la fin, les grognasses, qui seraient toutes prêtes aux derniers outrages par un Prince de ce monde charmant, déçues, choisissent de se consoler dans la logorrhée. D'ailleurs pour le String raconter ses histoires de cul c'est le fondement de son plaisir. Le mâle parle en mangeant, la femme mange en parlant.

 Pour en revenir au cas Banon, premièrement on ne s’appelle pas TristanE ! Qui est aux prénoms femelles ce qu’écrivainE est à leur talent. D’autant qu’elle l’a choisi ce prénom foireux. Pour l’état civil elle s’appelle Anne-Caroline.
Deuxièmement, en 2007, lors d'une émission de l’homme-tronc Ardisson (1m92 assis, 1m48 debout, toujours prêt à lécher un os de ragot germano-popotin),  la dinde à tête de poire, hilare, avait fait sa petite intéressante en racontant par le menu une tentative d'appariage forcé, mais avorté avec l'Ubu-Ministre, le chimpanzé en rut dit elle.
Quatre ans plus tard, l’hilarité s’est transformée en lacrymosité et la gaudriole devint un Viol, crime inexpiable ! La harcelée au « soultif presque enlevé » (sic) mua en une traumatisée à vie !
On connaît la suite : à l’aide de son coulis Koubbi elle tenta un coup bas, et donnait le coup de pied de l’ânesse au Strauss-Kahn à terre.

 À notre avis, avec le blanchiment de l’argentier sale par le lâche Vance, c’est râpé pour son méchant petit minois de féministe à fromage. La journaliste jaunâtre qui voulait pallier sa sécheresse d’inspiration à sécréter de petits monologues du vagin, en sera pour ses frais de Koubbi.
Bien fait !
C’est la deuxième chose d’un peu réjouissante dans cette pantalonnade déboutonnée, où l’on vit, et c’est la première  (la principale, réservée aux connaisseurs), la gynécocratie entrer en conflit génital avec sa génitrice gynécologue, sa marâtre idéologique, sa marrane.
note :
[1] À ne pas confondre avec nymphomane =  insatiable du fion. L’érotomane croit qu’elle est la chose la plus désirable au monde, que la terre entière tourne autour de son berlingot.

Double-groin

" Dominique, il en a une comme ça "
a expliqué Double-Groin, candidate dipsomaniaque à la primaire sioniste, qui pour sa part préfère le gigot à l'ail. Ne se tenant plus de joie, devant cette manifestation supplémentaire d'iniquité, la gougnotte s'est écriée « très heureuse »,  pour  « Dominique et Anne  » pour qui elle a « énormément d'affection ».
Nous aussi.
C'est drôle, il paraît qu'elle n'en est pas, à l'inverse de son rival Hollande, et pourtant elle en porte tous les stigmates sur sa bouffigure et ressemble de plus en plus à son affectionnée "Anne".

vendredi 19 août 2011

Maelle Gann

Or donc la Dame patronnesse qui donne un blog de petits jeux de société au profit des déshérités de l’extrême-droite, enhardie par le féminisme qui règne désormais à la tête nouveau Front, m’exclut récemment de ses liens amicaux, et censure systématiquement même la plus infime de mes exégèses..
Comme ça je ne pourrais plus communier (contaminer ) avec les charmants simples qui disent Haut et Fort en commentaires des articles de journaux qu’elle affiche sans ordre ni méthode dans son blog, entre deux devinettes, leur haine du marxisme, des grévistes, des fonctionnaires, leur amour pour le Maréchal-nous-voila, et leur foi invincible dans une victoire de Melle Le Pen tantôt.

Féministe et gauchiste, ça courrait les venelles : désormais il nous faudra compter avec un nouvel avatar de cette lèpre gynéfable : le féminisme Nationââll.
Quoi qu'il en soit, quand on a quelque prétention à l'arbitrage des élégances, comme cette gente dame qui pense bien, ça n'est nullement "classe" noble, de renier en douce, ce qui, il y a peu, avait paru digne de louanges, et même davantage. Limite breneux. Mais on dirait que c'est dans l'air du temps : le syndrome Simon-Pierre.
Le (faux) prétexte est ma fiction uchronique, du 21 avril dernier, jugée du dernier mauvais goût à l'égard de Melle Le Pen et des fâmes en général. Aussitôt après, notre mamie-Nova grondeuse des blogs grrr-grrr de droâte, me  rayera des cadres et me rangera définitivement dans la catégorie velue des beaufs « machistes » anti-mariniste à vapeur et à éviter.
Or je ne suis ni l'un ni l'autre.

Elle dit, pour justifier sa sournoise éviction (après ma demande d‘explication), que je serais, que ma misogynie serait grossière. Hélas, si sa culture n’était bornée par ses petites devinettes à l'eau de Vichy cette digne personne saurait que la misogynie nous place en excellente compagnie, d’Aristote à Nietzsche, de Pindare à Baudelaire, de Balzac à Montherlant, pour ne rien dire de Drieu, Julius Evola ou le regretté Chancelier, etc., etc.
Et le féminisme du côté d'Onfray, Bruckner, Marc Lévy...et tant d'autres tout aussi "modernes " et tout aussi relevés. Qui sont tous vulgaires et grossiers. Car le féminisme est vulgaire et grossier.
Quant aux rares vraies femmes intelligentes, elles étaient toutes misogynes; parce que, tels les poètes, les vrais romanciers et les philosophes, elles savent.

Exit donc Madame Mann...

mercredi 17 août 2011

Immigration : la Nakba -1-

Mode en parfum et catacombes. Dessin d’Ibara

Notre vigilante amie Mouslima nous écrit à propos de ces émeutes que j'ai qualifié de raciales : « Racailles d'en bas ou racailles d'en haut, c'est du pareil au même (celle d'en bas a été modelé, éduqué par celle d'en haut pour servir leurs intérêts, et même si elle n'existait pas ils les auraient inventé...tellement la racaille sert leurs desseins). »
Racaille ! La nouvelle catégorie sociale. Ceux qui la prononcent s’en croient quitte : voilà qui est pensé ! Or on a rien dit du tout. Et on a même pas commencé de penser.

Qu’est-ce que c’est que « la racaille » ?
Littré donne : « La partie la plus vile de la populace. » "Vile",  racaille est donc une caractérisation morale.
Vox populi vox dei, ainsi il en va de la populace comme de la divinité. Affirmer que Dieu existe, sans dire qui est Dieu et comment il est, équivaut pour moi à ne rien dire.
De quelle populace parle-t-on ? D’une populace en soi, intemporelle, immuable ?
De l’actuel prolétariat SDF des villes ? De la pègre des quartiers ? Des mendiants ?
Est-ce une couche sociale homogène ? Qu’est-ce qui la cimente ?

Jadis, on distinguait le peuple de la populace.
Ceux du premier groupe avaient un emploi, étaient fixés. Les autres étaient sans travail, sans feu ni lieu, aux portes de la délinquance.
Vos cailleras, Mouslima, sont ils sans familles, sans toits ? Et même dirai-je : sans foi ni loi ? Sans Dieu ni maître ?
-Ils n’ont pas faim, ils sont au contraire grassement nourris. Leurs familles les poches pleines d'allocations, sont des nichées nombreuses où règne l’esprit de corps.
Ils « croivent » en un Dieu totalitaire : le Cosmocrator.  Respectent les jeûnes rituels.

Leur Loi est celle du Capital. Ceux que vous appelez « la racaille d’en haut », sont leurs maîtres.
Ce sont eux qui les ont façonné, « modelé ». C'est tout à fait exact.
Comment ont ils éduqué cette immigration arabo-africaine ?
D’abord ils ont créée une « question immigrée », une question de racisme.
Puis ils ont éradiqué de fond en comble tout ce qui aurait pu chez des tard-venus s’apparenter à l’ombre d’un sentiment d’humilité.
Au contraire on a étouffé toute réserve et toute modestie, pour exciter une extraordinaire susceptibilité clanique, un effroyable manque de discrétion, une hystérie pathologique.
On a constamment soufflé à leurs oreilles avides qu’ils avaient saigné tant et plus, par le passé, pour sauver la France. Les indigènes de la République. Tu parles !

On s’est appuyé sur l’ignorance crasseuse et la féminisation des nôtres pour asséner des contre-vérités stupéfiantes sur la « colonisation » baptisée colonialisme. Réputée avoir enrichie le pays, alors que si elle fut une manne pour le capital financier, elle fut tenue à bout de bras par les travailleurs, plaçant la France au bord de la ruine.
Des contre-vérités odieusement racistes, sur « ces français qui veulent plus faire certains boulots ! » Salauds ! Fainéants ! Ainsi on a baptisé « chances pour la France», des branleurs, des trafiquants, des parasites.
Leurs pères auraient soi disant « reconstruit la France». De reconstruit à bâti il n’y a qu’un pas, qu’ils ont franchi allégrement : ne sont-ils pas ici chez eux, eux qui ont tout fait, à qui nous devons tout, le gîte, le couvert, les allocations, le respect ?
On nous invite à ne les considérer que comme de pauvres victimes, mais on les forme chaque jour un peu plus pour en faire des une race de saigneurs.  Chercher l'erreur.

Une propagande spécifique, aussi éhontée que débile en direction des Noirs en France, les invite fermement à s'identifier frauduleusement avec les Blacks des ghettos aux USA.
Mais aux Zétats Zunis, la question Noire est une revendication d'identité nationale, cependant qu'ici les "nôtres" participent de la démolition nationale, en posant à la nation un grave problème de destruction d'identité.  "Nous sommes quand même, et avant tout, un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne." aimait à répéter Charles de Gaulle.
La seule solution de la question raciale aux Zétats Zunis est la constitution de la Black Nation, car les Noirs américains ne sont nullement des immigrés. Ils sont parmi les plus vieux habitants de ce pays. Ils ont largement payé le tribu du sang lors de touts les guerres.
Ici la solution, ce serait plutôt out in Africa.

Le principal commissariat de la police supplétive, SOS-Racisme fut créée par l’Elysée pour affaiblir le peuple souchien, en exacerbant cette artificielle haine raciale contre lui, et organiser la répression à l’encontre de la minorité des réfractaires.
Pourtant ! Aucune discrimination réelle, à l'école, à l'embauche, dans les hôpitaux, le logement, les chambres de mise en accusation et...les chambres à coucher, ne put être imputée à crime contre mon vieux peuple. Jamais.
Nous dûmes cependant subir un opprobre permanent, c’est-à-dire une suspicion de "racisme intérieur" à l'égard de certains minables et abominables, dont le ressentiment et la pathologique succeptibilité, "la haine", fut constamment et artificiellement allumée par ceux là même qui font dans un autre État une apologie durcie du développement séparé au plomb.
Et, si ces derniers ont pris ici un pouvoir exorbitant et une importance démesurée, si ils ont tant grandi en force et influence depuis 1982, c’est parce qu’ils sont juchés sur les épaules de l’immigration.
Il y a, ne vous déplaise, en Europe, une question raciale, inédite. C’est un problème de cohésion sociale, d’existence nationale.  La guerre des classes s'est compliquée du chaos racial, ces deux questions sont désormais étroitement imbriquées et exacerbées par les officines policières antiracistes (= racistes anti-blanc).

Ces émeutes en G.B sont des émeutes raciales. Comme en France en 2005.
Les caractéristiques morales des émeutiers (racailles, voyous, sauvageons), sont les éléments contingents d'une détermination plus fondamentale. D'une apparition historique inédite : l’immigration afro-maghrébine en Europe fin du XX début du XXI siècle.
À suivre…
Félix Lechat

mercredi 10 août 2011

Les meutes raciales

§- Quelle fin épouvantable que celle des Blancs européens.
Je parle, bien sur, des peuples. Car rien n’était fatal, nous aurions pu être encore forts, nous crevons de l’organisation forcée de notre faiblesse par nos classes dirigeantes.
LA ministre britannique de l’intérieur Theresa May a exclu avec une répulsion nerveuse « Oh my God ! » la proposition de l’utilisation d’inoffensifs... canons à eau ! Alors que c’est ouvrir le feu qui conviendrait. Quant à David Ben Cameron il a amplement prouvé, en restant à se dorer la couenne au soleil de Toscane, qu'il se foutait pas mal du sort des pauvres anglais, il préfère bombarder d'autres autochtones chez eux, dans des contrées plus lointaines...

§- Voici un extrait de Léon Trotski, février 1917 :
« Les marins de Cronstadt constituèrent une sorte d'Ordre militant de la révolution.
Un ordre exemplaire fut maintenu. En ville, il y eut interdiction de jouer aux cartes, on ferma tous les bouges, en les faisant évacuer. Sous menace de " confiscation des biens et d'envoi immédiat au front ", le Soviet interdit de circuler dans la rue en état d'ivresse. La menace fut plus d'une fois mise à exécution. [ ... ] Les marins, qui étaient fiers d'avoir instauré chez eux un ordre sévère, serraient leurs poings solides à la lecture des journaux qui répandaient, par millions d'exemplaires, la calomnie sur eux dans toute la Russie. »
Idem lors de la Commune de Paris, on retrouve la même répression impitoyable contre la racaille, malgré la calomnie versaillaise, qui perdure jusqu’à nos jours, sur les prétendus mœurs dissolus des communards.
Pourtant ce fut le contraire, la porcherie grognait à Versailles comme un Strauss Kahn dans un Sofitel géant. Raison sans doute de la haine de presque toute la « bohême » littéraire (excepté Victor Hugo et Rimbaud ) contre le pouvoir des ouvriers parisiens.

§-Oui les peuples veulent l’Ordre. Ils en ont besoin, le chérissent.
C’est une idée « gauchiste » l'association subversion = pouvoir populaire.    
Cf, le comité de Salut Public, Robespierre l’Incorruptible….Le premier communiste François Noël dit Gracchus Babeuf protestait devant le triomphe de la réaction thermidorienne en ces termes :
« Lâches plébéiens, vous ne voyez pas que ces patriciennes déhontées, ces aventurières de noble race qui vous font aujourd’hui l’honneur de se prostituer dans vos bras roturiers, demain vous étoufferont.. » « Français, vous êtes revenus sous le règne des catins ».

§-En vérité c'est la bourgeoisie capitaliste qui est par essence la classe bordélique, qui ne peut exister sans subvertir constamment les modes de vie, bouleverser les traditions. Et la classe laborieuse, est au fond conservatrice, antagoniste à cette agitation convulsionnaire des adorateurs du Veau d'Or.
Juste retour dialectique : le peuple au pouvoir aurait certainement retrouvé en lui même les qualités nobles, abolies par l’infâme bourgeoisie.
Celà est passé. Cette possibilité est révolue.

§- Or donc, in England, ces émeutes ehniques, raciales, affaiblissent la bourgeoisie moyenne, achèvent de terroriser les pauvres, c'est un nettoyage ethnique par le crime et la violence. Les banlieues de Londres seront ainsi de plus en plus vidées des pauvres blancs. The « white flight », la fuite des Blancs.
Mais ces bacchanales racistes servent les Gros. Car la Politique du Gros Argent c’est « l’organisation du Chaos », l’effondrement des vieilles nations historiques, qui cristallisaient les conquêtes sociales des travailleurs. Le capitalisme contemporain pour survivre à sa propre putréfaction se doit de détruire la principale force productive, les travailleurs organisés. Et le remplacer par ceux qui ne possèdent que la malencontreuse aptitude à se reproduire, les dieux savent si ils la possèdent, et qui engendreront sur leurs grabats d'autres fossoyeurs de l‘Europe.
Ici encore nous retrouvons une autre idée gauchiste, parfaitement contraire à la vérité :  immigré = révolutionnaire. Alors qu'au contraire, en Europe la plus puissante force contre-révolutionnaire c'est l'immigration.

§- Ce bon vieil Horribilis qui en est l'âme, le bras, le coeur,  ne tire sa force que du sentiment de l’impunité. Ces foules locustes, qui s'abattent sur les quartiers, pillent, brûlent et dévastent tout pourraient être réduite en cinq jours avec les moyens militaires appropriés.
Elles viennent d’ailleurs de recevoir un renfort imprévu de la République islamique d’Iran, qui condamne le gouvernement sur les "traitements inhumains"  infligés aux manifestants « anglais. »
Anglais, vraiment ? En tout cas, messieurs les Iraniens, ces anglais là subissent un traitement bien moins sévère que celui réservé jadis aux irlandais, n’en doutez pas.  

§- En Grande-Bretagne, face au grossissement du flot immigré, ce fut un député conservateur, Enoch Powell, qui le premier, et le seul, osa se faire le porte-parole des prolétaires blancs.  Un élan populaire récompensera son courage. Powell recevra plus de 100.000 lettres : toutes réclamaient la fin de l’immigration. C'était en...1968.
Depuis de l'eau grise a coulé sous Tower Bridge.  Les actuelles émeutes ethniques sont une sorte de vérification de son fameux discours du 20 avril 1968 intitulé « Des fleuves de sang ».

« Bella, horrida belle,
Et Thybrim, multo spumantem sanguine cerno »
Je vois des guerres, d'horribles guerres et le Tibre tout écumant de sang. Virgile
Le Tibre c’est aujourd’hui’ la Tamise. Demain la Seine, grand miroir de mon désespoir.

§-Telles sont ma « Droite des valeurs et ma gauche du Travail » privées .
Longtemps j’ai erré du côté gauche, côté du cœur, je n’y ai trouvé que des domestiques, battant à l’unisson le rappel des idées à la mode. Je suis entré dans les sanctuaires de la Droite, cherchant avec ma lanterne les intransigeants, je n’ai rencontré que des indigents.
C’est ainsi. Et cela me fait horreur. Non par rapport à moi, misérable poussière, mais parce que le sang versé sera celui de ma vieille race, et que c’est elle que j’avais essayé de laisser parler.
Mais le sang ne parle plus on lui préfère l’encre.

« Et l'encre fait aux gens des souvenirs encrés
Et les nouvelles jouent aux quatre coins du monde
Des nouvelles à la con et puis dingues et mon cul !
À vous donner l'envie de dégueuler la quadrature » Léo Ferré.

Collectivement nous devrons en passer par la Mort puisque l’écrasante majorité en porte désormais le signe.
Félix le Tibre

lundi 8 août 2011

ObAmA +

Madison-Wisconsin. Le 9 mars des milliers de travailleurs occupent le parlement contre la politique de restrictions budgétaires.
Or donc, l’agence de notation Standard & Poor’s, qui, soit dit en passant, devrait plutôt se nommer Standard of Rich’s, vient de serrer d’un cran le corset de fer de la principale puissance impérialiste du monde.
Au bas mot : AA+ au lieu d’AAA, Ô c’est bas pour ObAmA !

Qu’est que c’est que ces agences de notations internationales ?
Pour réussir leur politiques, comme ces plans dits « de relance » (qui consistent à déverser des dizaines de milliards dans les coffres des banques), les États doivent trouver de l‘argent. Alors ils empruntent auprès des « marchés financiers » en échange de bons du Trésor ou d’obligations, garanties par eux. En période de crise, ces bons et ces obligations émis deviennent des valeurs refuges et font l’objet d’une spéculation forcenée. Cette spéculation provoque la constitution de bulles, aussi gigantesques qu’artificielles.
Tout cela parce que les banques nationales comme la Banque de France depuis 1983, ne sont plus souveraines. Les États sont ainsi contraints de recourir aux usuriers privés, vampires qui sucent le sang des nations. [1]
Ainsi va se constituer un véritable marché des dettes publiques. Et les États, les Pays, selon qu’ils sont réputés plus ou moins bons payeurs, seront notés en conséquence par les agences de notations.
-Ce sont ces fumeuses officines qui ont rétrogradé la note de la Grèce en BB, provoquant les événements que l’on sait. (B.B ça ne veut pas dire Brigitte Bardot, mais Bourses-Bréneuses, c’est-à-dire remplies de titres et d’obligations qui puent.)
-Ce furent ces mêmes agences, qui avaient distribué des AAA à tire larigot à tous les Lehman Brothers, les Goldman Sachs, et autres fripouilles d’Enron qui croulaient sous leurs actifs pourris, et qui, avec leurs comptes truqués ont jetés 2,5 millions d’américains à la rue, les débarrassant des soucis de la propriété.

Le plan de la « Bande des six »
Le 18 juillet dernier les sénateurs de la « Bande des six » ( trois démocrates et trois républicains) ont concocté un projet pour réduire le déficit fédéral de 3700 milliards sur les dix prochaines années. La plupart des sénateurs des deux partis se sont ralliés à cette proposition.
Aussitôt le parti démocrate a désavoué pour moitié cette politique. Le parti républicain s’est également déchiré sur cette question. Les Tea Party, pour qui l’ombre du commencement du plus infime budget social est un crime de lèse-libéralisme, se sont heurtés avec la fraction du parti républicain qui a voté avec Obama le fameux compromis de Washington.
Car finalement le 1er août, la chambre des représentants a voté le compromis tant attendu, permettant à l’Etat fédéral américain de s’endetter de 2100 milliard de dollars supplémentaires.
En conséquence sont prévues 2500 milliards de coupes budgétaires cumulées sur les dix prochaines années, c’est-à-dire tailler à la hache dans les dépenses publiques. « À ce stade, tout sera sur la table » a prévenu M. Obama. « Tout » c’est-à-dire Medicare, Medicaid, le minimum retraite et d’une manière générale toutes les dépenses de ce qui aux États-Unis s‘appelle « Social Security ».
Le fardeau des réductions va reposer exclusivement sur les épaules de la classe moyenne et des familles ouvrières. C’est d’ailleurs le principal grief des dirigeants syndicaux de l’AFL-CIO et de Change to Win, qui reprochent à ce plan d’écarter la moindre hausse d’impôts sur les plus riches. En réalité, quand on examine le plan de la « Bande des six » de plus près on s’aperçoit qu’il s’agit même d’une énorme réduction d’impôts pour les riches et le grosses entreprises.
Dean Baker, codirecteur du CEPR [2] écrit : « c’est un plan qui devrait plaire aux riches, puisqu’il prévoit de fortes réduction d’impôts… dans les décennies à venir. Pour l’ensemble des autres, le pays ressentira les effets des réductions d’allocations des minima vieillesse et indemnités pour les malades et handicapés en plus d’autres réduction dont nous ne connaissons pas le détail. »

Pourquoi cette rétrogradation de la note américaine ?
Le compromis sur la dette n’a pas convaincu parce que Wall Street ne croit pas dans les capacités du gouvernement Obama à l’imposer.
Même si ces rapaces jugent par ailleurs ce plan tout a fait insuffisant, c’est essentiellement des motifs politiques qui fondent leur défiance.
Standard & Poor’s a justifié sa décision par « le fossé entre les partis politiques » et la « prévisibilité des décisions de la politique américaine. » Traduction : Obama n’est pas équipé pour vaincre la résistance des travailleurs américains.
Sans doute, tout en désavouant le plan d’Obama, les démocrates dirigeant de l’AFL-CIO et de Change to Win se sont refusés à toute mobilisation contre lui. Ils sont d’accord sur le principe, tout en réclamant une réduction des coupes et un partage plus équitable des sacrifices.
Mais la base syndicale ne marche pas. Le barrage des directions démocrates craque de toute part. Pendant les semaines de gesticulations politicardes qui ont précédés l’adoption du compromis, des centaines de déclarations remontaient du fin fond des instances syndicales aux directions : « Pas touche à Social Security à Medicare,  à Medicaid ! ».
Tout dépend maintenant des capacités des travailleurs américains à rompre les liens traîtres qui les attèlent au parti démocrate, et à s’organiser pour dire « Halte là ! Cette crise n’est pas la nôtre. Nous ne devons rien, nous ne paierons rien ! »
Telle est la racine de l’inquiétude des représentants de la classe capitaliste.
Félix Lechat

Notes
[1] Pour comprendre le Pire et son mécanisme, on lira l’ouvrage d’Alain Soral "Comprendre L'Empire"
[2] Centre de recherches pour le politique et l’économie