jeudi 26 mai 2011

Lagarde les pieds dans le Tapie

Sa seigneurie Lagarde-des-Coffres-Forts est pressentie pour succéder au Strouss-Kuls domestique à l’Hôtel Central du Libre-échange.
Ce qui n’est pas rien, si l’on en croit l’immense penseur « Humain » [1], Jacques Attali : « À l’été 2012, quel que soit l’élu, c’est le FMI qui sera au pouvoir en France. »
On sait ça, mais si l’élu n’était pas un Élu ?

Après le dernier G 20 du 23 mai, le ministre néerlandais, Jan Kee de Jager, a affirmé que Madame lagarde serait « la meilleure candidate » à ce poste très envié de direction de l’infâme FMI affameur.
Lors du plus intime et plus rétréci point G de Deauville, [2] le 8, qui se tiendra demain, en présence de son altesse Obama, les appâts de la douairière seront sûrement soupesés et tâtés, n’en doutons pas.
Aussitôt annoncée cette candidature, le fils dé-puté strausskahnien Manuel Valls a séché ses larmes [3], pour venir opportunément montrer : « l’épée de Damoclès » de l’affaire Tapie qui plane au dessus du crâne chenu, blanchi sous les harnais Hermès, de madame Lagarde à michards.
L’avocate a roulé ses gros yeux exorbités de génisse innocente devant ce jet belliqueux de testotéronne [4] et a excipé de son saint, ineffable et tout dévot respect pour la « Légalité. »

Parce que la légalité en France c’est désormais défendre les intérêts particuliers d’un escroc pourri de fric extorqué, contre l’État, au détriment de la Chose Publique !
En 2008, cette ministresse de l’Afrançe, et qui faisait ses discours au Sénat en Anglais, a appuyé de son autorité, a légitimé, la formation d'un pseudo tribunal « arbitral », composé de trois augustes vieillards aussi gâteux que véreux, qui ont accordé près de 400 millions d'euros au truand Tapie dans l'ombre, au titre de l'affaire qui pue des pieds : Adidas.
Qu'est ce que c'était que ce « tribunal arbitral » ? Certainement pas une juridiction officielle mais une instance privative conçue par Lagarde, et le Tapie lui-même.
Un trio de vieillards cacochymes et séniles qui cumulent plusieurs siècles à eux trois :
-Le Mazeaud Pierre, ancien président du Conseil constitutionnel .
-l'avocat Jean-Denis Bredin, gredin gardien de La Mémoire, qui a fait sa carrière d'écrivassier en fustigeant les français ontologiquement coupables, depuis l'Affaire (pas Tapie mais Dreyfus !);
-et, last, not least, feu le président de cour d'appel Pierre Estoup, à l'estoupaga ressuscité d’entre les morts, qu’on était allé déterrer au cimetière pour le faire siéger convenablement momifié.
Or donc :
-Premièrement, ce « tribunal » privatif a statué sur le versement de 285 millions d'euros à Tapie : 240 millions d'indemnité, plus 45 millions de dommages et intérêts. Voilà pour le montant officiel.
-Deuxièmement, le même « tribunal » privé a ajouté les intérêts qu'aurait rapportés l'indemnité si elle avait été placée depuis le début des hostilités judiciaires, en 1994, soit 111 millions d'euros !
En réalité, l'ex-patron de l'OM reçut une somme de 396 millions.

C'est une escroquerie gigantesque !
En outre, ce « verdict » insolent, inique, prenait froidement le contre-pied de la décision d'octobre 2006 de la Cour de Cassation. Celle-ci avait en effet conclu, en assemblée plénière, que Tapie n'avait droit à aucun dédommagement !
Quelle honte ! Quel mépris de ploutocrates repus pour les honnêtes gens, quel avachissement devant tous les parasites de la finance interlope. !
Cette sentence ne devait, en théorie, ne pas être rendue publique. Et pourtant elle avait filtré, sauf dans le Gros Médiat .
Le contribuable devra se saigner davantage pour engraisser davantage cet abject parvenu, ce Tapie de sol tâché d'argent sale et de vulgarité.
François Bayrou, le pastou d'Aquitaine à l'accent aboli avait aboyé à l’époque contre ce véritable scandale d'Etat : « À l'encontre de toutes les règles qui veulent que l'Etat ne puisse s'en remettre qu'à des décisions de justice, on a mis en place un dispositif qui va permettre à Tapie de toucher des centaines de millions d'euros sur le dos des contribuables

Pour cette servile besogne kleptocratique, les trois gérontes apoplectiques ont palpés, chacun, un tribut fantastique: plus d'un million d'euros !!
félix le chat

Notes :
[1] Pour l'Attali, les non-juifs ne sont pas des humains. Voir la vidéo
[2] « Il y a deux villes que les humains ne céderont jamais : Jérusalem et Deauville. »
[3] « Ces images »( de dsk menotté ) « sont d’une cruauté insoutenable, j’en avais les larmes au yeux »
[4] Interrogée par la chaîne ABC sur le thème du "Rôle des Fâmes en politique" elle a répondu : « Je pense qu’on projette moins de libido, moins de testostérone. »

vendredi 20 mai 2011

jeudi 19 mai 2011

prédiction

Selon votre serviteur, Strauss-kahn sera libéré sous caution ce soir, et son affaire finira en eau de boudin, en négociations sordides entre ses avocats et ceux de la victime.
Pourquoi ?
Il a démissionné du FMI, il n'est plus le Grand Usurier de la Dette, et son image suffisamment ternie lui interdit de briguer la présidence en ex-France : missions accomplies !
On ne veut pas la mort du Verrat, seulement le renvoyer grogner en ses foyers, où il pourra soigner son humiliation avec de la cyprine fraîche.
La grenouille s'était crue aussi grosse que le bœuf, cet employé de maison des Banquiers, à force d’écouter les sirènes chanter aux gogoys, qu’il était le « deuxième homme le plus puissant de la planète », l’a cru, se prenant pour un très grand, et se comportant comme tel.
Mais il n'est qu'un valet.
Même Obama, Sarkozy, Merckel etc., ne sont que des représentants, les factotum des conseils d'administration des grosses banques d'affaires et des trusts internationaux, de le classe qui possède les grands moyens de production, le Capital.
Comme le dit excellemment Le Gall : « DSK s'est pris pour Goldmann Sachs, il a oublié qu'il n'en était qu'un des valets et c'est juste une petite vestale de Sofitel qui l'aura coincé ! Entre gens du petit monde. »
L'absence de scrupules des vrais grands, à livrer le Satyre dûment menotté à la délectation de la plèbe, prouve qu'il n'était pas des leurs.
Mais ils ne vont pas, pour autant, laisser un des ex plus gros commis du capital financier aller pourrir 20 ans en prison.
Cinq jours seront jugés suffisants, pour le remettre à sa vraie place.
Son riad du Maroc.
félix le chat.

mardi 17 mai 2011

Pierre tombale

« Se penser mort voilà le sérieux. »
 Sœren Kierkegaard

 §. Hormis les oaristys ancillaires du prévenu Strauss-Kahn-matricule 1225 782, qui m’ont inspiré, avant-hier, nul n’aura manqué d’observer les délais inadmissibles entre mes zécrits lucides et luciphores. 
Trente-cinq artiks en souffrance, je commence tout, ne finis rien.
Paresse, procrastination, acide acedia dessiccative.
Dessiccation de mon corps glacé, placé en suppination sous la pierre tombale : au dessus, ma vaine rhétorique ne fleurira plus.
Puisse la garde rapprochée de mon premier cercle, lecteurs à la veine commenteuse mais nullement commensale, tolérer sans objurgation ces délais non délectables.
Vais-je devoir, anthume, publier mes brouillons, comme un carnet noir, fruit de bile noire, que l’on aurait retrouvé sur ma dépouille de libelliste libidonirique, lui faisant les poches ?
§. Je ne suis pas sociable, c'est là mon moindre défaut.
Souventes fois, face à un émetteur d’opinion, je me suis retrouvé incontinent, régurgitant sur ses chaussures lustrées tout son ragout, en un vomissement lustral. 
Ce n’est pas ainsi qu’on gagne des zamis. Ainsi je me suis ôté tout à fait du courant des affaires mondaines.
La solitude en fut la rançon.Solitude bien aimée !  À la fin je fis âme et corps avec elle, elle et moi, elle tout autour de moi, ma Tour d’ivoire, mon nouveau corps, insensible aux flèches des recors.

§ . Soudain, avec la survenue de la Toile du juste, je crus pouvoir impunément redescendre dans la foire d'empoigne, insoucieux de tous les aréopages porteurs de Nez flambants ou de roustons franglais.
Sans doute me livré-je encore aux zopinions qui sentent la sentine, mais du moins je restais à l’abri dans le blogum loculus, loin des butors qui les profèrent.
Hélas ! il arrive que des commentaires tel celui là : " Dites mon ami, votre diatribe vénérable contre le supposé criminel sexuel sent plus Vichy que StYorre. Qu'est-ce que ça à voir qu'il soit juif dans une tentative de viol ?"  me précipitent en un de ces accès de rage froide qui me font regretter de point pouvoir saisir l'énonceur avec un ceste, et juger délusoire cet abri de loculus virtuel.

§. Mais le diable maléficieux porte pierre : loué soit (quelque part), ce glosateur qui ne sais pas lire, s'il me force à sortir de ma coquille de lithodome léthargique.
 Vais-je prendre, sans gants, l’engagement de son extermine-à-sion, dans un artik à venir ?
Cette promesse m’ôterait le repos qu’offre la vacuité, et la Prostration que j’indiquais en commençant, je vais devoir la jeter bas en mes souterrains couverte de fers...
Et ses grincements me laisseront de pierre
De pierre tombale.
Sus ! À la besogne.

vendredi 6 mai 2011

FARE et FFF


Nous vivons dans un monde à l’envers, il voit tout en Noir et broie du blanc.
Si l’on en juge d’après la physionomie de l’équipe de foute de « France » qui ressemble davantage à l’équipe du Burkina-Faso, le ouacisme présumé n'est pas celui qu'un vil média pense.   
Puisqu'on tient vraiment à enquêter sur cet aspect des choses, que l'on commence par là, par cet extraordinaire suprématisme qui préside au choix des joueurs.
Car, cette "équipe", idéologique est en réalité une créature de la Licra-sport.
Au dessus de toutes les instances dirigeantes du foot européen, il y le FARE ( Football against racism in Europe). 

Le FARE , sous l’égide de sa vice présidente, Mme Karine Bloch : « s’est donné pour but de lutter dans toute l’Europe contre le racisme et la xénophobie dans le football. En coordonnant ses actions et en mettant ses efforts en commun au niveau local et national, elle souhaite rassembler tous ceux qui veulent mettre fin à la discrimination dans le football. »
Sur le site de la LICRA-sport on peut lire :  « Présence de la LICRA à la réception d’ouverture de FARE - Bâle SUISSE.  Carine Bloch et Patrick Kahn représenteront la LICRA à la réception organisée par le FARE à Bâle qui précédera l’ouverture du tournoi. Joueurs professionnels d’hier et d’aujourd’hui, supporters, diverses organisations non gouvernementales rappelleront à cette occasion l’implication nécessaire et essentielle de la famille du football dans la lutte contre le racisme. »

Voici l'opinion autorisée d'un vétéran du fouteballe, ex-joueur chevronné, Vikash Dhorasoo :  -« Cette équipe représente la France des banlieues, la France des ghettos, des quartiers populaires qui sont devenus très durs. Je viens d’un milieu ouvrier, mon père travaillait.... Mais aujourd’hui, dans les quartiers populaires, le pouvoir a été abandonné aux caïds, et c’est ce qu’on retrouve en équipe de France.  On voit un Gourcuff, un peu différent des autres, qui ne se reconnaît pas dans cette équipe. » L'imMonde-22 juin.
Le petit Blanc qui arrive, il se retrouve dans des histoires de clans, de gangs, et à un moment donné il arrête de jouer au foot parce qu’il voit qu’il n’a pas sa place là, qu’il ne va pas être protégé s’il y a un problème. » On est pas couché-France 2 .

Tout ça, qui ne tourne pas rond, n’a rien à voir donc, avec le ballon de même forme orbiculaire.

Reviennent nos joueurs d'antan
Enfuis dans le grand Vent d’autan
Livrés aux escadrons des Maures
Et des Négrophages de la Mort.

Hélas, et c’est un crève-cœur,
Dedans la France blaquebeur
Nos gentils petits fouteballeurs
Sont hors-jeu, de par leur pâleur.




dimanche 1 mai 2011

Fourmies 1er Mai 1891

"...Toute l'armée était mobilisée. Les sabres pouvaient fendre les têtes, les fusils tuer, pour écraser la manifestation du 1er mai. Le danger devait être bien grand, si l'on avait besoin d'un tel déplacement de forces pour sauver la société. La police avait reçu l'ordre de disloquer les manifestations et de provoquer la foule. La gendarmerie et l'armée devaient faire usage de leurs armes au moindre signal de résistance. A Marseille, Clichy, Lyon, Saint-Quentin, Charleville, Bordeaux, Nantes, presque partout où des ouvriers manifestaient publiquement, portaient à la mairie ou à la préfecture leurs revendications de la journée de 8 heures et une législation du travail, ils furent brutalement assaillis, chargés sauvagement par la gendarmerie et la police. La foule répondit par des cris, les coups de sifflets, dans maintes localités, et aussi par des jets de pierres et des coups de revolver.

 À Fourmies, la force armée est intervenue avec une cruauté inouïe. Les groupes du parti ouvrier de la localité avaient décidé à l'unanimité, dans une assemblée générale, le 20 avril, de fêter le 1er mai et de faire savoir aux fabricants qu'ils cesseraient le travail, ce jour-là. Les industriels de la région, groupés dans un syndicat, décidèrent dans une réunion et affichèrent qu'au 1er mai, les ouvriers absents des ateliers seraient licenciés.
Ils avaient espéré épouvanter les ouvriers, mais ils ne purent que les exaspérer. Les plus indifférents furent pris de rage à cette menace qui les poussait à une cessation générale du travail. La quantité d'ouvriers qui ont été le 1er mai au travail fut si infime, que les fabricants durent les renvoyer chez eux.
Les ateliers se vidaient, les rues et places regorgeaient d'ouvriers en habits de fête, qui se réjouissaient du magnifique rayon de soleil. Jamais on n'avait vu circuler autant de monde. Devant une filature, il y avait un rassemblement; on y avait vu entrer des ouvriers et on saluait les jaunes de coups de sifflets et de cris de lâches et de traîtres.

Ce fut le prétexte cherché pour l'intervention de la force armée. La gendarmerie attaqua la foule et procéda à de nombreuses arrestations. L'après-midi, arriva une troupe de jeunes gens, de femmes et d'enfants, en chantant sur cette même place et exigeant la libération des emprisonnés. Alors, les soldats, sans avoir été provoqués par la foule, sans avoir fait les trois sommations réglementaires, tirèrent. La boucherie aurait duré encore longtemps si le curé catholique Margerin, n'était pas sorti de la maison et n'avait pas crié : " Assez de victimes ".
Neuf enfants étaient couchés sur la place, un homme de 30 ans, 2 jeunes gens de 20 ans, 2 enfants de 11 et 12 ans et quatre jeunes filles de 17 à 20 ans.

Une de ces dernières tenait un rameau dans la main, elle accompagnait son fiancé, portant un chapeau qui fut traversé par une balle. C'était la première fois que le fusil Lebel et la poudre sans fumée étaient essayés, et les deux avaient fait merveille. "
Paul Lafargue